Le RND présente son programme énergétique pour l’Algérie

DIA-31 mars 2017: Seul parti à le faire d’une manière méthodique et détaillé, le Rassemblement national démocratique (RND) poursuit la présentation des grands axes du volet économique de son programme électoral pour les Législatives du 4 mai prochain. Dans un document publié, depuis quelques heures, sur sa page facebook officielle, il a exposé ses positions sur un sujet des plus sensibles, en cette conjoncture marquée par le repli, qui dure, des cours internationaux des hydrocarbures, pour l’économie nationale : la préservation de l’indépendance énergétique du pays, à savoir. Un objectif dont l’importance et le caractère incontournable sont révélés par l’équation énoncée dès les premières lignes de la partie du document précité qui lui est réservée. Ses rédacteurs avertissent en effet que, dans notre pays, « la consommation (…) de gaz et de pétrole ne cesse de croître alors que (leur) production est appelé à régresser ». Tout en appelant « à la poursuite et (à) l’intensification de l’exploration des hydrocarbures conventionnelles », le RND n’en appelle pas moins dans le même temps « (à l’intensification) de la mise en valeur de nouvelles sources d’énergie ». Ne voulant, à l’évidence, pas rester dans les généralités, le parti que dirige Ahmed Ouyahia précise le modus operandi à appliquer pour concrétiser ce dernier point. Un modus operandi, assure-t-il, que ses futurs députés auront à charge de défendre dans l’APN qui sortira des Législatives du 4 mai prochain. Et qui s’articulera autour de trois axes importants : « le développement des énergies renouvelables, notamment solaire, par des investissements publics et privés » mais, également, par l’octroi aux investisseurs, par l’Etat, « d’incitations financières et fiscales » ; « l’exploration et l’évaluation des gisements de gaz et de pétrole de schiste (et ce, tout) en veillant à la sauvegarde de l’environnement et à la préservation de la santé de la population » ; et « le soutien à l’investissement, y compris, privé, pour valoriser davantage les hydrocarbures du pays ». 

Mourad Bendris