DIA-09 mai 2018: Les supérettes et les grandes surfaces enregistrent ces derniers jours une grande affluence. Les Algériens se ruent en masse vers ces espaces commerciaux pour s’approvisionner en produits alimentaires en prévision du mois de Ramadhan.
En ce sens, les étalages des supérettes se sont immédiatement vidés et il n’y a pratiquement pas de produits, notamment les fruits secs et les produits d’importation.
Du fait de l’annonce de l’augmentation des prix des produits d’importation en prévision de la révision à la hausse des taxes douanières, les Algériens ont anticipé pour rafler tout ce qui était disponible. En ce sens, les supérettes ont carrément été vidées, ce qui crée une certaine hystérie chez les consommateurs qui, par ce comportement provoquent ou encouragent l’augmentation des prix.
Le même phénomène devrait être observé au début du mois de Ramadhan avec la ruée des Algériens vers les marchands des fruits et légumes.
Afin de juguler cette surenchère, provoquées par des commerçants spéculateurs et des consommateurs paniqués, les Pouvoirs publics ont pris des mesures pour réguler les prix. En ce sens, il est attendu l’importation de 40 000 tonnes de viandes rouges durant le mois de Ramadhan.
A cet effet , le président de la Fédération nationale des éleveurs a appelé à accélérer la conclusion des contrats de partenariat entre les éleveurs et les abattoirs industriels régionaux afin d’assurer l’approvisionnement du marché national en viandes rouges à des prix adaptés au pouvoir d’achat des Algériens.
Il a affirmé que les éleveurs exigent l’accélération de la conclusion de contrats de partenariat avec les abattoirs industriels, à savoir les abattoirs de Ain M’Lila (Oum El-Bouaghi), de Hassi Bahbah (Djelfa) et de Bougtob (El Bayadh) en vue de leur fournir le bétail nécessaire pour répondre à la demande du marché national en viandes rouges aux meilleurs prix et qui soient adaptés au pouvoir d’achat des Algériens.
Selon le président de cette fédération, la viande rouge sera disponible sur le marché national en quantité suffisante, et ce grâce à un cheptel ovin national estimé à près de 28 millions de têtes détenu par près de 7 millions d’éleveurs activant sur plus de 40 millions d’hectares de parcours à travers les régions steppiques, semi-steppiques, sahariennes et semi-sahariennes. Cela représente un volume important pouvant même être destiné à l’exportation si les conditions sont réunies.
Le président de cette fédération a relevé que le prix des viandes rouges ne doit pas dépasser les 900 DA le kilo, alors que dans la réalité les prix oscillent entre 1200 et 1500 DA !
Amir Hani