Sahara occidental : premier contact entre le Polisario et le Maroc depuis six ans
DIA-05 décembre 2018: La première séance de la table-ronde à Genève sur le Sahara occidental, initiée par l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Horst Kohler, a pris fin mercredi en fin d’après-midi.
Cette rencontre est la première du genre en six ans et se déroule, rappelle-t-on, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations unies qui a enjoint les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, de reprendre les négociations « sans préconditions et de bonne foi » en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
L’Algérie participe à cette table-ronde en tant que pays voisin et observateur. Rien n’a filtré de cette première séance qui sera suivie, selon le programme, d’une autre séance jeudi et à l’issue de laquelle une conférence de presse sera animée par l’émissaire onusien. Peu avant les travaux, Horst Kohler a rencontré séparément les chefs de délégation participant à cette table-ronde.
Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a assuré l’émissaire onusien de l’engagement de l’Algérie pour le bon déroulement de la table-ronde sur le conflit du Sahara occidental.
« M. Messahel a assuré Kohler de l’engagement de l’Algérie, en sa qualité de pays voisin, à contribuer au bon déroulement de la table-ronde de Genève pour relancer le processus de négociations entre les deux parties aux conflits, le royaume du Maroc et le Front Polisario », a indiqué à l’APS une source proche de la délégation algérienne, à l’issue de l’entretien du ministre avec l’émissaire onusien.
Lors de cet entretien, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré le soutien de l’Algérie aux efforts de l’Envoyé personnel qui lui a été exprimé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de l’audience qu’il lui a accordée le 23 octobre 2017, en vue de parvenir à un règlement du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies, a-t-on ajouté.