DIA-21 février 2017: Une peine capitale à l’encontre d’un terroriste reconnu coupable de l’assassinat de 14 personnes, des éléments de la gendarmerie nationale, de la garde communale et des civils a été prononcée à son encontre ce mardi par le tribunal criminel de Saïda (Ouest du pays). Il s’agit du sanguinaire B.M. âgé de 59 ans et condamné pour les chefs d’inculpation d’appartenance à un groupe terroriste armé, de meurtre et d’incendie volontaire des biens de l’Etat et de vol qualifié.
Ce terrorise qui a mes mains tâchées de sang d’innocente personne n’est pas concerné par les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale à cause des assassinats qu’il a commis, avec toutes les familles qu’il endeuillées.
Les faits de cette affaire remontent au 24 juin 1997, lorsqu’un groupe terroriste avait tendu une embuscade à des éléments de la gendarmerie nationale et de la garde communale à Oum Hadda (commune de Hassasna), chargés d’escorter une ambulance transportant des médicaments.
Le mis en cause, qui faisait partie de ce groupe terroriste de 1995 à 2009, a nié sa participation à cette opération lors du procès prétendant qu’il était ce jour là absent à cause de blessures occasionnées par un tir de roquette. La défense (dans le cadre de l’assistance judiciaire) a plaidé pour un allègement de la peine, soutenant que l’accusé a été victime d’égarement. Le procureur de la République avait, pour sa part, requis la peine capitale. Un verdict qui ne peut pas être exécuté malheureusement à cause du moratoire (gèle) sur la peine capitale en Algérie.
Amir Hani