Salim Aggar nouveau directeur de la Cinémathèque Algérienne - DIA
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Salim Aggar nouveau directeur de la Cinémathèque Algérienne

DIA-12 décembre 2018: Le réalisateur, critique de cinéma et journaliste Salim Aggar a été installé cet après midi par le ministre de la Culture M.Azzedine Mihoubi, à la tête de la cinémathèque algérienne en remplacement de Lyes Semiane, parti à la retraite.

Dans sa déclaration faite en présence des cadres importants liés au département du cinéma, M.Mihoubi a justifié son choix par le parcours et le lien très fort du nouveau directeur de la cinémathèque avec le cinéma en général et le cinéma algérien en particulier.  

DIA-mihoubi salim aggar

Diplômé en lettres françaises, Salim Aggar a passé l’essentiel de sa carrière entre le cinéma et la presse. Il a passé plus de 25 ans de sa carrière dans la presse algérienne, comme journaliste puis comme rédacteur en chef, dans les plus importants journaux du pays tels que l’Expression, Le Quotidien d’Oran ou encore Horizons ; il avait entre-temps entamé une carrière de réalisateur en 1989 en signant son premier court-métrage en super 8 à l’âge de 21 ans, intitulé « Dieu a fait la montagne et l’homme a fait la ville ». Il réalisera ensuite plusieurs autres courts-métrages dans le même format dont le plus prolifique demeure un documentaire sur les enfants et la guerre intitulé « Soldat à 13 ans ». Elu président de l’Association A nous les écrans en 2002, il se consacra à la promotion du court métrage et le jeune cinéma, en organisant des ciné-clubs. Il a créé en 2009, le premier site dédié au cinéma algérien www.anouslesecrans.com et lança à la même période les Journées Cinématographiques d’Alger (JCA), le premier festival de cinéma installé dans la capitale algérienne et qui est devenu le rendez-vous incontournable pour le court métrage et le documentaire en Algérie. 

En parallèle, Salim Aggar a entamé en 2001 avec brio une carrière de réalisateur de documentaires, dont la majorité est consacrée au cinéma. Il réalisa en 2007 « Ça tourne à Alger », qui montre les difficultés des cinéastes algériens durant la période du terrorisme et qui fut présenté dans plusieurs festivals dans le monde. Entre-temps, il a réalisé un deuxième documentaire intitulé : « Paroles d’un prisonnier français de l’ALN », sur le témoignage d’un prisonnier français de la guerre d’Algérie. Ce documentaire produit par l’ENTV a été présenté au forum des images de Paris en 2012 et sélectionné dans plusieurs festivals : Amiens, au Prix méditerranéen du reportage et documentaire de Marseille en 2010, aux rencontres sur l’histoire et les archives de Ciné-mémoire de Marseille et aux rencontres cinématographiques internationales Henri Langlois à Paris en 2012.  Toujours passionné de cinéma, il  réalisa un documentaire unique sur les relations entre le célèbre cinéaste égyptien Youssef Chahine et l’Algérie : « Chahine, l’Algérie et le cinéma ». En 2018, il a réalisé pour le compte de l’Entv son dernier documentaire « L’histoire du film la bataille d’Alger » où il a retrouvé 50 ans après les principaux acteurs du film de Gillo Pontecorvo. Enfin, le dernier documentaire en montage consacré au cinéma algérien et la révolution intitulé « La caméra et le fusil » est en cours de finalisation et sera présenté en 2019.

Avec cette nouvelle mission, un nouveau challenge attend le réalisateur et critique de cinéma Salim Aggar, qui a toujours œuvré pour une renaissance du cinéma algérien.

Amir Hani 

salim mihoubi

Salim Aggar félicité par le ministre Azzedine Mihoubi, le SG du ministère M.Lebsir et le DG du CNCA M.Chouihi

 

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