La sécurité est un obstacle au démarrage du Trans-Saharan Gas Pipeline entre l’Algérie et le Nigéria
DIA 18 mai 2016: Dans son analyse du secteur pétro-gazier nigérian, l’Energy Information Administration (EIA) a attribué le retard du début des travaux de construction du Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) à des préoccupations diverses, dont principalement les problèmes de sécurité le long du tracé du pipeline, rapporte l’agence ecofin. Selon elle, l’agence américaine a évoqué l’augmentation des coûts ainsi que les incertitudes réglementaire et politique au Nigeria. Le TSGP est un projet né d’un protocole d’accord signé en 2009 entre la NNPC et la Sonatrach dont le but est de transporter le gaz naturel produit dans la région du Delta du Niger via beni Saf, le terminal d’exportation de gaz d’Algérie, sur le marché international. Le projet a longtemps été décrit comme crucial pour l’industrie gazière nigériane, mais rien n’a été fait jusque là car l’insécurité, tant au Nigéria qu’au Maghreb, empêche sa réalisation. Par ailleurs, des sociétés comme le français Total et le russe Gazprom avaient manifesté leur intérêt pour investir dans le projet. Une fois achevé, le conduit devrait transporter environ 30 milliards de pieds cubes standard de gaz, à travers le Niger, vers l’Algérie avant d’être redirigé vers l’Espagne, entre autres.