La fraude qui a touché des épreuves du bac cette année visait en fait Benghabrit, dont les réformes ne sont pas du goût des obscurantistes et autres baathistes. La ministre a fait de l’algérianisation du contenu du programme scolaire son cheval de bataille, ce qui a déplu aux baathistes.
Ces derniers ont mené des campagnes de déstabilisation sans cesse visant ainsi Benghabrit qui a entamé des réformes radicales pour donner un cachet algérien aux programmes scolaires. Le soutien du Premier ministre et du gouvernement à Benghabrit ainsi que celui de m’association des parents d’élèves, des syndicats et de l’UGTA est un véritable affront au courant obscurantiste qui tient à replonger l’école algérienne dans l’époque ténébreuse de l’ancien ministre de l’Education , Bouakeur Benbouzid.
En ce sens, la fraude au bac est plus qu’un acte de sabotage, mais un acte politique qui ayant visé l’école algérienne toute entière en prenant en otage d’innocents élèves. C’est dire les visées dangereuses des ces obscurantistes qui s’en sont pris à la ministre laquelle a entamé des réformes dont les résultats sont plus qu’encourageants. Il s’agit notamment de la suppression de la aâtaba, des grèves et de la signature d’une charte d’éthique à même de réhabiliter l’école algérienne et la projeter vers la modernité.
Mohamed Nassim