Selon Yousfi : les mouvements de protestation à ALRIM sont « injustifiés »
DIA-13 février 2018: Les mouvements de protestation déclenchés par l’Algérienne de réalisation d’infrastructures et d’équipements métalliques, (ALRIM), filiale du groupe industriel IMETAL ont été qualifiés «d’injustifiés», selon une source du ministère de l’Industrie et des Mines.
«Cette grave situation de perturbation et d’instabilité de son climat social, n’a pas manqué d’impacter sur son niveau d’activité», selon la même source, précisant que depuis le deuxième semestre 2016, des mouvements de protestation sont organisés, par une trentaine de travailleurs, presque quotidiennement, pour revendiquer le règlement des salaires de 700 travailleurs.
Au ministère de tutelle, on rappelle que l’ALRIM avait connu des difficultés au niveau de ses projets, ce qui a créé un déséquilibre financier et un important amenuisement de sa trésorerie.
«Mais cette situation a connu un dénouement suite à l’intervention salutaire du ministère de l’Industrie et des Mines, qui a donné lieu, au financement de trois salaires sur les cinq arriérés, et une promesse d’assainissement de la situation, avant la fin du mois de février, en cours», a-t-on encore rassuré.
Dans le souci de redresser la situation d’ALRIM et de la faire sortir de ce cycle d’instabilité chronique, qui pourrait paralyser l’entreprise et risquerait de compromettre son devenir, «un plan de redressement a été mis en œuvre, parmi ces dispositions, un plan de départs volontaires a été engagé».
Cette opération a connu une réussite, puisqu’elle a permis de réduire substantiellement les charges de l’entreprise et de les mettre en adéquation avec la nature et le volume de l’activité, tout en préservant les droits des travailleurs qui ont décidé, volontaires, de s’inscrire à ce plan.
Il faut relever que 250 agents ont marqué leurs accords pour un départ volontaire, dont 78% n’exercent pas dans le métier de base, à savoir, la charpente et la chaudronnerie», a-t-on précisé.
«Malgré la réussite de l’opération et le retour à la normale, pour ce qui est du règlement des salaires, un groupe d’une trentaine d’agents, à leur tête, quelques représentants des travailleurs, continuent d’organiser des sit-in au niveau de l’entreprise, du siège du groupe IMETAL et même au niveau du ministère, avec des démonstrations de force, des intimidations et des menaces à l’encontre des responsables», selon la même source.
La persistance de ces mouvements de protestation, jugés aujourd’hui, «injustifiés», représentent, selon des responsables de l’entreprise, des actes de sabotage qui menacent sa stabilité mais aussi l’avenir des projets sensibles, inscrits dans son plan de charge, déplore notre source du ministère de l’Industrie et des Mines.
Amir Hani