DIA-21 Mai 2019: Les deux partis de l’ex-Alliance présidentielle, le FLN et le TAJ ont affiché ouvertement leur soutien aux positions de l’Armée, au moment où le RND et le MPA disparaissent des radars pour se confiner dans un silence suspicieux.
Le du Front de libération nationale que dirige Mohamled Djemiai a réitéré son plein soutien à la position « nationale et souveraine » de l’Armée nationale populaire dans le traitement de la crise politique que traverse le pays, soulignant que les solutions susceptibles de trouver des issues à cette crise sont celles puisées de la Constitution.
Le FLN « réaffirme ainsi son plein soutien à la position nationale et souveraine de l’Armée nationale populaire dans le traitement de la crise politique que traverse le pays et salue la détermination du Commandement de l’armée, sa sagesse, sa clairvoyance et son engagement à accompagner et répondre aux revendications légitimes du peuple dans la paix et la sérénité », lit-on dans un communiqué signé par le secrétaire général du parti, Mohamed Djemaï.
Le parti Tajamoue Amel El-Jazair (TAJ) de Amar Ghoul a appelé le peuple algérien à se mobiliser autour de l’institution militaire, affirmant que le travail dans le cadre constitutionnel constitue « la meilleure solution pour sortir de la crise » politique que traverse le pays.
Le parti « invite l’ensemble du peuple algérien ainsi que toutes les parties et les forces vives, fidèles à la patrie, à se mobiliser autour de l’institution militaire, il refuse catégoriquement toute atteinte à l’Armée, digne héritière de l’Armée de libération ou à l’Algérie », a écrit le parti dans un communiqué.
Aussi, TAJ affirme que le travail dans le cadre de la Constitution demeure « la meilleure solution pour sortir de la crise » politique que traverse le pays, mettant en avant « le retour urgence vers le processus électoral et la construction des institutions légitimes à travers l’action électorale ».
Les deux autres partis de l’Alliance présidentielle, le MPA de Amara Benyounes et le RND d’Ahmed Ouyahia observe un silence qui semble génants pour des deux formations politiques. La comparution d’Ouyahia devant les tribunaux même en sa qualité de témoin, est de mauvais augure pour le parti. Idem pour Benyounes qui est cité dans des affaires liées à la corruption.
Les islamistes sont également dans de beaux draps dans la mesure où ils ont fait pire que les partis de l’Alliance. Les partis islamistes semblent être chargés d’une mission à savoir, jouer à l’opposition tout en étant proche des cercles du Pouvoir.
Le mobile dans tout cela c’est le nerf de la guerre dans la mesure où tous ces partis se sucraient du pouvoir qui les corrompait.
Mohamed Nassim