Stress des automobilistes : 4 000 retraits de permis en un mois - DIA
24052
post-template-default,single,single-post,postid-24052,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Stress des automobilistes : 4 000 retraits de permis en un mois

DIA-16 octobre 2017: Les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont annoncé avoir procédé au retrait de prés de 4000 permis de conduire au mois de septembre dernier, suite à 13 545 infractions du code de la route. Le nombre de retraits de permis de conduire est plutôt considérable, ce qui devrait amener les autorités du pays à s’attaquer aux causes et non pas à s’attarder sur les effets de ce phénomène.

Si des infractions sont enregistrées, elles sont dues généralement aux bouchons et à l’encombrement sur nos routes. Stressés et bloqués dans des embouteillages interminables, les automobilistes appuient sur le champignon dès qu’ils s’extirpent de ces bouchons dans l’espoir de rattraper le temps perdu. Du coup, des infractions sont enregistrées.

Cela est loin de justifier ou de disculper les chauffards et autres fous du volant, mais les causes de ces infractions et de ces retraits de permis sont à chercher ailleurs, car ce serait facile d’accuser directement les automobilistes en les privant de leur permis de conduire.

L’absence d’un plan de circulation à Alger est à l’origine de toutes ces infractions. Aussi, l’anarchie que connait le transport public et l’absence de son organisation, ont contraint les Algériens dans les grandes villes notamment de se rendre à leur lieux de travail par leurs propres moyens en utilisant leurs voitures.

Or, si le transport en commun était développé comme cela se fait dans les pays qui se respectent, il n’y aurait pas autant d’infractions au code de la route et par conséquent autant de retraits de permis qui ne font qu’exacerber la situation.

Que devient la société algéro-espagnole pour la régulation de la circulation?

Pour rappel, il était prévu que la circulation soit organisée à Alger à compter du mois de septembre dernier (2017). L’Algérie devait faire appel au savoir-faire espagnol pour réguler la circulation automobile à Alger avant d’étendre cette expérience à d’autres grandes villes du pays, avait annoncé  le ministre des Travaux Publics et des Transports de l’époque, Boudjemaâ Talaï, devenant aujourd’hui député FLN !

Une société mixte algéro-espagnole spécialisée dans la régulation et la gestion de la circulation routière devait être créée pour régler le problème des embouteillages à Alger. Il avait assuré que le projet de création de cette société mixte a été validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) et devrait être opérationnel.

Il s’agit de mettre en place un nouveau système de régulation de la circulation routière par la signalisation géré avec une commande centralisée qui régule les flux de circulation d’une manière automatique. Il ne s’agissait pas d’un système nouveau mais d’un copiage sur ce qui se fait en Europe où la circulation automobile est régulée par le système des feux tricolores.

Une année après, on ne  parle plus du projet alors que les embouteillages deviennent intenables et ingérables. Ainsi au lieu de trouver des solutions, on procède au retrait des permis de conduire au moment où nos responsables s’adjugent un passage de force sur les routes en usant et abusant du fameux gyrophare.

Mohamed Nassim

 

 

0Shares