Toutes les raisons sont bonnes pour justifier la suppression de l'impôt sur la fortune - DIA
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Toutes les raisons sont bonnes pour justifier la suppression de l’impôt sur la fortune

DIA-19 novembre 2017: En Algérie les «riches» ou plutôt les «nouveaux riches» demeurent et demeureront intouchables, ace qui n’est pas le cas du petit peuple qui voit son pouvoir d’achat s’éroder. Pour preuve la suppression de l’impôt sur la fortune de la Loi de finances de 2018 !

En ce sens, la commission des finances et du budget de l’APN a proposé, dans le cadre des propositions d’amendements relatives au projet de Loi de finances de 2018, de supprimer la disposition relative à l’imposition d’un impôt sur la fortune afin d’éviter une fuite des capitaux du secteur formel vers le circuit informel et vers l’étranger, selon le président de cette commission, Toufik Torch.
Il semble donc que toutes les raisons sont bonnes pour justifier la suppression de l’impôt sur la fortune et protéger ainsi ceux qui s’enrichissent sur le dos du peuple, lequel s’appauvrit. Torch a expliqué que cet impôt aurait été d’abord « très difficile à appliquer du fait du faible niveau de digitalisation au niveau des services des Finances, ce qui rend très compliqué l’identification et le recensement des fortunes ».
Il aurait aussi constitué « une double imposition » du fait que les personnes activant dans le secteur formel sont déjà soumises à plusieurs impôts et taxes, a-t-il argué estimant que l’action du gouvernement devrait plutôt s’orienter vers le marché informel pour tenter de récupérer l’argent qui y circule loin de toute imposition.
« Si l’impôt sur la fortune est retenu, on assistera à une fuite des capitaux de l’Algérie vers l’étranger », a-t-il voulu justifier. Il a précisé que cette proposition émane de « la majorité » des membres de la commission des finances et du budget qui reste « souveraine » dans ses décisions, soutenant qu’un tel amendement n’avait pour but que la préservation de la dynamique de croissance économique dans le pays.
Toutefois, les autres augmentations qui pénalisent directement le pauvre citoyens sont maintenues !Pis encore, on évoque la suppression du soutien des prix des produits de première nécessité au moment où le pauvre citoyen a du mal à trouver un sachet de lait !
Mohamed Nassim
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