Un algérien parmi les victimes du vol d'EgyptAir Paris-le Caire (Actualisé ) - DIA
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Un algérien parmi les victimes du vol d’EgyptAir Paris-le Caire (Actualisé )

DIA-19 MAI 2016-8h12: L’Airbus A320 d’EgyptAir parti mercredi soir de Paris pour Le Caire et disparu des radars alors qu’il survolait la Méditerranée avait envoyé un signal de détresse. Selon des responsables de l’aviation civile égyptienne, l’appareil s’est probablement abîmé en mer. Parti de Paris à 23h09, l’avion a émis un signal de détresse à 02h26 GMT (04h26 heure suisse, 04h26 heure locale égyptienne), a indiqué le ministère égyptien de l’Aviation civile. Un algerien fait partie des passagers du vol ou figuraient aussi 30 Egyptiens, 15 Français, deux Irakiens, un Britannique, un Belge, un Portugais, un Tchadien, un Saoudien, un Koweïtien, un Soudanais et un Canadien, selon EgyptAir.

8h50: L’avion d’Egyptair s’est écrasé au large de l’île grecque de Karpathos dans l’espace aérien égyptien, selon les dernieres informations. 

8h43: Avion d’EgyptAir disparu: il n’y a eu aucun message de détresse, dit l’armée

Aucun message de détresse n’a été reçu de l’avion d’EgyptAir reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord qui a disparu jeudi des écrans radars, a annoncé l’armée égyptienne sur son compte Facebook, contredisant une information d’EgyptAir. Le fait que les pilotes n’aient pas eu le temps d’envoyer de message de détresse laisse supposer qu’un incident brutal et soudain est survenu, estiment les experts. Il s’agit du dernier avatar d’une série d’annonces contradictoires sur l’émission ou non de signaux de détresse par l’équipage du vol MS804 ou signal automatique de SOS par ses instruments. Dans la matinée, le vice-président d’EgyptAir Ahmed Adel avait assuré à l’AFP que l’équipage n’avait émis aucun signal de détresse. Un peu plus tard, un communiqué d’EgyptAir assurait le contraire, un porte-parole précisant qu’un message de détresse avait été capté par l’armée moins de 10 minutes avant que l’appareil ne disparaisse des écrans radars. Les Forces armées égyptiennes affirment qu’elles n’ont reçu aucun message de détresse en provenance de ce vol, assurait en fin de matinée le porte-parole de l’armée sur son compte Facebook.

Contact Hollande-Sissi
Le Premier ministre français, Manuel Valls, a déclaré sur RTL qu' »aucune hypothèse » ne pouvait être écartée à ce stade sur les circonstances de la disparition du vol.Le président français, François Hollande, s’est entretenu avec son homologue égyptien Sissi jeudi matin. Les deux dirigeants « sont convenus de coopérer étroitement pour établir le plus vite possible les circonstances de cette disparition », a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Une réunion interministérielle était en cours à l’Elysée, sous la présidence du chef de l’Etat. Une cellule de crise a été mise en place à Paris et à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, d’où l’avion est parti, et des familles de passagers ont commencé à arriver à l’aéroport du Caire peu après le lever du jour.

Equipes de recherches
Les armées égyptienne et grecque ont dépêché des équipes de recherche en Méditerranée. La France a proposé son appui. EgyptAir a indiqué sur son compte Twitter que le contact avait été perdu à 02h30 alors que l’appareil se trouvait à 11’280 mètres d’altitude et à 280 km de la côte égyptienne. L’atterrissage était prévu à 03h05, heure locale.

« Rien d’anormal »
« Il n’y avait rien d’anormal », a déclaré Ahmed Adel, vice-président d’EgyptAir. « Les avions de recherche de l’Armée de l’air égyptienne se trouvent sur les lieux où le contact a été perdu. (…) Rien n’a été découvert pour le moment », a-t-il ajouté. L’appareil a disparu des écrans deux minutes après avoir quitté l’espace aérien grec, selon Kostas Litzerakis, directeur de l’Aviation civile grecque. Dans ses échanges avec les contrôleurs aériens grecs, « le pilote n’a fait état d’aucun problème », a-t-il ajouté.

« Flamme dans le ciel »
Une enquête a par ailleurs été ouverte après le témoignage du capitaine d’un navire marchand qui dit avoir vu « une flamme dans le ciel », 130 milles nautiques au sud de Karpathos, une île grecque située entre la Crète et Rhodes, dit-on de source proche du ministère de la Défense à Athènes. D’après la réglementation de l’Onu, l’enquête sera menée par les autorités égyptiennes avec l’aide de la France, dans la mesure où un Airbus est impliqué.

Le contact radar a été perdu alors que l’avion se trouvait à 30 ou 40 miles (48 à 64 km) de la côte nord de l’Egypte, a assuré sur la chaîne américaine CNN Ahmed Adel, vice-président d’EgyptAir, précisant que les trous de contrôle n’ont reçu aucun appel de détresse provenant de l’équipage. Des appareils et navires des secours civils et de l’armée passaient la zone au peigne fin en mer Méditerranée dès le milieu de la nuit, selon le communiqué de la compagnie aérienne.  Dans l’aérogare des arrivées de l’aéroport du Caire, tout était calme au petit matin, a rapporté un journaliste de l’AFP, les familles des passagers ayant probablement été immédiatement isolées dans une pièce à part. Le vol MS804 n’était pas mentionné sur les tableaux électroniques des arrivées. L’appareil devait atterrir à 03h05 (01h05 GMT). Toutes les hypothèses étaient ouvertes jeudi matin, celle de l’accident en premier lieu.
Mais, le 31 octobre dernier, une bombe avait explosé à bord d’un avion transportant des touristes russes peu après son décollage de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le sud sud-est de l’Egypte, tuant ses 224 occupants. L’attentat a été revendiqué par la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie en Egypte attentats et attaques, visant principalement les forces de sécurité.
Et, le 29 mars, un pirate de l’air psychologiquement instable avait détourné vers Chypre un avion EgyptAir qui avait décollé d’Alexandrie et transportait 55 passagers. A l’arrivée à l’aéroport chypriote de Larnaca, l’homme avait libéré une grande partie des passagers, puis s’était rendu sans heurts au bout de six heures de négociations.

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