Un avant-projet de Loi organique relative à l’information pour moderniser le secteur
DIA-03 février 2022: L’actuelle loi sur l’information en Algérie est dépassée compte tenu des changements induits par l’introduction des nouvelles technologues qui ont métamorphosé le secteur de la communication. C’est dans ce sens qu’un avant-projet de Loi organique relative à l’information a été examiné lors d’une réunion du gouvernement, mercredi, en vue de conférer au texte un caractère novateur en accord avec les dispositions de la Constitution ainsi que les mutations induites par le développement technologique, indique un communiqué des services du Premier ministre.
Avec l’apparition des sites électronique, les journaux ont tendance d’abandonner la version papier pour privilégier les sites électroniques. Avec la concurrence déloyale des réseaux sociaux, les journaux sont dans la contrainte de se redéployer pour aller vers les nouvelles technologies.
En ce sens, lors d’une réunion du gouvernement présidée par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, par visioconférence, un avant-projet de Loi organique relative à l’information a été présenté, précise la même source, soulignant que ce projet de texte « exprime la volonté des Pouvoirs publics de donner à la refonte du texte un caractère novateur en accord avec les dispositions de la Constitution du 1er novembre 2020 ainsi que les mutations induites par le développement technologique et les standards internationaux en la matière ».
En outre, « l’élaboration de cet avant-projet de Loi organique est dictée par la nécessité de la mise en place d’un cadre législatif qui répond à la fois aux attentes du citoyen en matière d’information complète et objective, aux besoins d’organisation des professionnels de l’information ainsi qu’aux missions de service public et à l’intérêt général », ajoute le communiqué, relevant que dans ce cadre, « l’avant-projet de Loi contribuera à consolider la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique et à favoriser l’émergence d’une presse solidement ancrée dans les réalités nationales, consciente des enjeux et respectueuse de l’éthique et de la déontologie ».
Enfin et conformément aux procédures établies, ce projet de texte fera l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des ministres, indique la même source.
Il faut avouer que la presse électronique qui est actuellement développée en Algérie soufre d’un vide juridique, ce qui pénalise et les gérants des sites d’information et les Pouvoirs publics. Il en est de même pour les chaînes de télévision privées qui exercent en off-shore en émettant à partir de l’étranger, alors que leur siège est à Alger. Une situation engendrée par un vide juridique qui sera comblée à la faveur de la future loi sur l’information.
Amir Hani
Mellah hocine
Lorsqu’on parle d’une loi pour la refonte de l’information en Algérie , c’est pour mieux verrouiller l’accès . Peuvent ils ( pouvoirs publics) réellement penser au bien des médias ? Seul l’avenir nous le dira.
La vitesse avec laquelle se modernise la communication ne peut qu’être freiner par des interdits. Malheureusement ces interdits comportent des moyens bien des moyens plus onéreux que l’ouverture, alors laissons les choses évoluer selon les besoins de tout un chacun.