Vaccin anti-Covid 19 :  les responsables de la Santé sèment la confusion dans le secteur - DIA
57484
post-template-default,single,single-post,postid-57484,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Vaccin anti-Covid 19 :  les responsables de la Santé sèment la confusion dans le secteur

DIA-06 décembre 2020: Le vaccin anti-Covid et la pandémie du Coronavirus tendent à devenir un véritable fonds de commerce exploité de manière honteuse et scandaleuse par les responsables de la Santé en Algérie.

Les déclarations des responsables de la Santé concernant le vaccin anti-Covid 19 sont contradictoires sans qu’il ya ait du concret. La dernière déclaration en date est celle de Kamel Senhadji qui a affirmé, que le vaccin anti-Covid débutera en janvier prochain et sera gratuit.

Vingt-quatre heures plus tard, ce même Kamel Senhadji se rétracte pour préciser que le vaccin ne sera pas importé en Algérie avant six mois.

Kamel Senhadji avait aussi déclaré que l’Algérie ne connait pas de deuxième vague, au moment où les nouveaux cas de coronavirus en Algérie avaient dépassé la barre des 1 000 !

Pour la précision, Kamel Senhadji a été installé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la tête de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire. Cette Agence a pour mission la mise en place d’un système de santé développé, offrant des soins de qualité, outre une plus large prévention contre les différentes maladies.

Auparavant, c’est le professeur Ryad Mahyaoui qui avait affirmé que l’Algérie va acquérir dans un premier temps, un lot de 5 à 10 millions d’unités du vaccin anti-Covid 19,  au premier trimestre de l’année 2021.

Quelques jours plus tard, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid déclare que l’Algérie n’a pris aucun engagement tant que le vaccin n’est pas validé et agréé par l’OMS !

Dans la foulée, le professeur Mohamed Belhocine a été installé à la tête d’une Cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques dans le but de faire face aux risques de propagation du Covid-19. Une cellule qui n’a encore produit aucune étude, alors que la pandémie fait des victimes.

A tous ces responsables, s’ajoutent aussi le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed et le ministre-délégué chargé de la Réforme hospitalière, Pr Ismaïl Mesbah.

Malgré cette pléthore de responsables, il n’ ya pas eu de stratégie claire de lutte contre le Coronavirus ou d’études épidémiologiques renseignant sur la propagation et cette pandémie en Algérie.

Pis encore, il n’y a pas de tentatives d’études ou de recherches sur le vaccin anti- Covid, alors que l’Algérie consacre un budget conséquent à la recherche scientifique.

Tous ces responsables se substituent au ministre de la Santé pour nous parler de l’importation du vaccin anti-Covid, alors qu’il s’agit d’une opération purement commerciale ne relevant pas de ces «professeurs» qui semblent avoir changé de métier ou de vocation.

Amel Bouchaib

0Shares