Vendredi noir à Gaza : 16 Palestiniens tués par l'armée sioniste israélienne - DIA
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Vendredi noir à Gaza : 16 Palestiniens tués par l’armée sioniste israélienne

DIA-31 mars 2018: Seize Palestiniens de la bande de Gaza ont été tués vendredi par l’armée sioniste israélienne au cours d’une manifestation à la frontière qui a dégénéré en affrontements, parmi les plus sanglants de ces dernières années.

Des dizaines de milliers de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, avaient convergé le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Gaza d’Israël dans le cadre de « la grande marche du retour ».

Ce mouvement de protestation doit durer six semaines pour exiger le « droit au retour » des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Gaza.

Un petit nombre d’entre eux s’est approché à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de heurts sanglants entre habitants de l’enclave et soldats. Ces derniers ont répliqué en tirant à balles réelles et en faisant usage de gaz lacrymogène.

Selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1.400 blessés dans les affrontements avec l’armée israélienne.

Dans un discours vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu’il tenait Israël pour pleinement responsable de ces morts.

Les Palestiniens ainsi que la Turquie ont dénoncé un « usage disproportionné » de la force. La Ligue arabe, l’Egypte et la Jordanie ont également condamné la riposte israélienne.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit quant à lui se réunir d’urgence ce vendredi pour évoquer ces violences.

La « grande marche du retour » a lieu à l’occasion de la « Journée de la Terre », qui marque chaque 30 mars la mort en 1976 de six Arabes israéliens pendant des manifestations contre la confiscation de terres par Israël. Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur place à la création de l’Etat d’Israël en 1948.

Les manifestants jettent des pierres vers les troupes israéliennes qui recourent à des moyens antiémeutes et « tirent en direction des principaux meneurs », a-t-il ajouté.

Amir Hani

 

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