DIA-27 juin 2016: Toutes les conditions sont réunies pour la création d’une Autorité de régulation de la presse écrite, a annoncé le ministre de la Communication, Hamid Grine qui était ce lundi en visite de travail dans la wilaya de Tipaza.
Ainsi après avoir installé l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, le ministre s’intéresse à la presse écrite, précisant à ce propos l’identification de 99 % des journalistes de ce secteur à la faveur de la délivrance de la carte de journaliste professionnel.
Il a estimé que les journalistes de la presse écrite constituant une «une force humaine en mesure d’organiser des élections et installer une Autorité».
Tout en appelant à bénéficier des expériences des autres pays dans ce domaine, le ministre a appelé à s’accorder sur la formule définitive de cette autorité, de manière à créer un Conseil déontologique pour la profession ou un Conseil d’éthique pour la presse, a-t-il dit. En ce sens, la réflexion est lancée.
Ne plus compter sur la publicité étatique
Sur un autre registre, le ministre a fait observer que la presse écrite ne devrait plus compter sur la publicité étatique. «L’époque de la dépendance de la presse de la publicité publique est révolue, ajoutant aussi que l’époque où les dossiers d’agrément des journaux étaient accompagnés de la recherche d’une convention avec une agence de publicité pour lui accorder trois pages est bien révolue».
Il a affirmé que «prospérité financière est bien finie», ce qui explique le refus de son département de ne plus accorder d’agrément à de « nouveaux titres en quête de richesse, grâce à des pages de publicité et loin du travail professionnel bien fait». Plus rien ne sera comme avant pour la presse écrite en matière de publicité.
Il y aucune détention d’un journaliste
Interrogé au sujet de la détention du directeur de la chaîne télévisuelle KBC, avec d’autres responsables de la même chaîne, Grine a refusé de «commenter une affaire qui est actuellement en cours d’enquête». Il a fait remarquer que «l’Algérie n’a enregistré aucune détention d’un journaliste pour délit d’opinion ou de presse», en référence à la Constitution amendée.
Mohamed Nassim