Victime de violences conjugales : L'histoire dramatique d'une algérienne vivant au Canada qui s'est laissée mourir - DIA
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Victime de violences conjugales : L’histoire dramatique d’une algérienne vivant au Canada qui s’est laissée mourir

DIA-24 août 2020: C’est l’histoire d’une algérienne vivant au Canada Fatima Gossa qui a mis fin à ses jours à cause de son handicap causé par les violences de son ex-conjoint.

Une histoire dramatique qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, celle de Fatima Gossa une Algérienne installée au Québec depuis trois ans. Cette dame a malheureusement décidé de mettre fin à ses jours. La raison est qu’elle ne supporte plus sa condition physique.

Handicapée depuis 2011, à cause d’une violente dispute conjugale. Après être restée dans un état comateux durant des mois, puis une inertie totale de mouvement lors de son réveil. Fatima Gossa est désormais dépourvue de toute capacité motrice, visuelle et auditive, jointe d’une aphasie. Suite à cette situation Fatima Gossa, a tenté de se suicider à maintes reprises.

D’après, M. Mazet le demi-frère de la défunte « son corps ne répondait plus du tout, mais son cerveau marchait très bien ». Ne supportant plus son état de santé, Fatima Gossa a pris la ferme décision en 2019 de mettre fin à sa souffrance, en mettant fin à ses jours. Ainsi, la victime a décidé de ne plus s’alimenter, en entamant une grève de la faim; a précisé le journal canadien francophone « La Presse » de Montréal.

Un membre de sa famille l’a forcée à se nourrir afin de la maintenir en vie

Néanmoins ce choix n’a pas été du goût de sa famille qui a envahi, le centre d’hébergement Paul-Émile-Léger de Montréal, pour essayer de la secourir. En effet, un membre de sa famille l’a forcée à se nourrir afin de la maintenir en vie. Il a même fait appel à des ambulanciers pour la dissuader, alors que, Fatima Gossa vivait ses derniers moments d’existence.

Mais malgré les efforts de son proche, qui l’a même conduite à l’hôpital, pour une dernière tentative de secours; mais en vain. Fatima a rendu l’âme, le soir même de son admission à l’hôpital laissant derrière, elle une petite fille attristée par la perte de sa chère maman.

Amel Bouchaib 

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