La Wilaya 7 historique réagit à la réhabilitation du «traître Bouaziz Bengana» - DIA
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La Wilaya 7 historique réagit à la réhabilitation du «traître Bouaziz Bengana»

DIA-10 mars 2017: Les moudjahidines et moudjahidates de la Fédération de France ont réagi à la réhabilitation post-mortem du «traître le bachagha Bouaziz Bengana» dans une correspondance dont une copie a été transmise à DIA. Dans cette correspondance, signée par la secrétaire nationale du bureau de la wilaya 7 historique (fédération de France), Mme Akila Ouared s’est interrogée s’il s’agit d’un acte de crédulité ou d’irresponsabilité.

«Nous les moudjahidines et moudjahidates de la Fédération de France sommes très surpris et outrés d’assister 55 ans après l’indépendance de notre pays si chèrement acquise par le peuple algérien (1.500.000 martyrs) et sept ans et demi de résistance valeureuse des enfants de l’Algérie, à la réhabilitation post-mortem du traître Bouaziz Bengana et cela en direct sur certaines chaînes nationales», est-il écrit dans cette correspondance.

Et de s’interroger : «comment a-t-on accepté de donner un espace médiatique à l’arrière petite fille de ce monstre, est-ce un acte de crédulité ou d’irresponsabilité».

«C’est une atteinte à la mémoire collective et au courage de nos patriotes depuis la colonisation. Les Algériens connaissent son parcours et celui de certains membres de sa famille : soumission aux troupes colonialistes, poursuite des nationalistes combattants contre le colonialisme, pratique d’atrocités voir cruautés envers des combattants refusant la soumission avec des méthodes inhumaines» est-il écrit.

Ces méthodes se résument  en «l’extraction des oreilles et leur agencement en colliers offerts aux généraux français».

L’auteur de la correspondance s’interroge : «est-ce que cette arrière petite fille du monstre et tyran Bengana peut s’enorgueillir de son parent? Cela suppose qu’elle ignore ou ne s’intéresse pas à la vraie histoire de l’Algérie. Sait-elle que le secours populaire de France a dû s’élever contre la barbarie de son parent et a émis un timbre à l’effigie de son grand-père à cheval traînant un combattant contre l’occupant français».

«Comment un traître et sombre personnage peut-il occuper la scène algérienne, alors qu’il a vendu l’Algérie. De pareilles démarches ne doivent plus se répéter sur le sol notre pays», s’indigne encore l’auteur de cette correspondance, de la wilaya 7 historique relevant de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM).

Pour rappel, une polémique a été suscitée par la publication et surtout la promotion en Algérie du livre de Feriel Furon sur son arrière grand-père le Bachagha Bouaziz Bengana. Elle a tenté de se défendre en accordant des interviews dans des médias algériens, allant même jusqu’à défier les historiens et le ministère de la Culture.

 Amir Hani 

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