Il y a 36 ans, l'Algérie libérait 52 diplomates américains détenus à Téhéran - DIA
14284
post-template-default,single,single-post,postid-14284,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Il y a 36 ans, l’Algérie libérait 52 diplomates américains détenus à Téhéran

DIA-19 janvier 2017: Aujourd’hui marque le 36eme anniversaire de la signature des Accords d’Alger le 19 janvier 1981. Les Etats-Unis sont sincèrement reconnaissants à l’Algérie pour les efforts qui ont abouti à la libération de 52 diplomates américains détenus en otage en Iran.

Le 4 novembre 1979, l’ambassade américaine à Téhéran fut envahie par des manifestants, déclenchant ainsi la crise des otages à Téhéran. En 1980-1981, l’Algérie intervient en tant que médiateur dans la crise. Le secrétaire d’Etat adjoint Warren Christopher a fait la navette entre Alger et Washington et a finalement négocié un accord en vertu duquel les otages seraient libérés en échange d’un dégel des biens iraniens et d’une levée des sanctions contre l’Iran. Alors que M. Christopher était à Alger, la Villa Montfeld lui servait de siège. La signature des Accords d’Alger le 19 janvier 1981 par le secrétaire d’Etat adjoint Christopher et le ministre des Affaires étrangères Mohammed Seddik Benyahia a conduit à la libération des otages et à leur arrivée à Alger le 20 janvier 1981. Avant son départ d’Alger, le secrétaire d’Etat adjoint Christopher a signé et remis au ministre Benyahia la note suivante:

« Monsieur le Ministre, je voudrais exprimer à votre Président, à vous-même, et à vos collègues, ainsi qu’au peuple algérien, la profonde gratitude et le respect du peuple des États-Unis pour ce moment de grand soulagement que vous nous avez apporté après que ces cinquante-deux hommes et femmes ainsi que leurs familles sont sortis de l’abîme de la peur. Vous et votre gouvernement avez fait preuve d’un engagement inspirant envers les valeurs humaines et avez fourni au monde un exemple singulier de l’art de la diplomatie. »

Et pour marquer le rôle important qu’a joué la Villa Montfeld dans l’histoire diplomatique contemporaine des États-Unis, le secrétaire d’État John Kerry l’a ajoutée au registre des biens culturels importants du Secrétaire d’Etat, et ce en décembre 2016.  Le registre comprend 33 propriétés appartenant au gouvernement des États-Unis.  C’est une liste honorifique des bâtiments diplomatiques importants à l’étranger et figurant en bonne place dans le patrimoine international de notre pays.

Aujourd’hui, la Villa Montfeld sert de résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, madame Joan Polaschik.  Pour commémorer le 36eme anniversaire de la signature des Accords d’Alger et exprimer la gratitude du gouvernement américain et du peuple américain à l’Algérie, l’ambassadeur Polaschik organise une réception à la Villa Montfeld en l’honneur des diplomates algériens qui ont aidé à négocier l’accord.  Car, comme le secrétaire d’Etat adjoint Christopher l’a rappelé: «En somme, personne n’a accompli avec plus d’énergie, de compétence, d’engagement ou d’honneur ce que les membres de l’équipe algérienne ont accompli.  En fait, le règlement n’aurait pu être réalisé sans eux. »

DIA-Freed U.S. hostages on board flight from Tehran to Algiers

Les otages américains dans l’avion d’Air d’Algérie qui les ramènent à Alger

Envoyer un commentaire

0Shares