Zeghmati plaide pour le rétablissement de la peine de mort - DIA
56715
post-template-default,single,single-post,postid-56715,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Zeghmati plaide pour le rétablissement de la peine de mort

DIA-12 novembre 2020: Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a plaidé ce jeudi à l’APN en faveur du rétablissement de la peine de mort en Algérie, gelée depuis plus d’une vingtaine d’années. Il a affirmé devant les députés, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi sur la prévention et la lutte contre les enlèvements de personnes, que « l’Algérie est un Etat souverain et est libre d’appliquer la peine de mort ».

Il a en outre souligné qu' »il n’y a pas une objection au niveau local ou international à cela, et si nécessaire, la peine de mort sera appliquée ». Pour rappel, l’Algérie avait décidé dans les années 1990 d’instaurer un moratoire sur la peine capitale et ce, sous la pression de l’Union européenne.

Auparavant, la peine capitale était appliquée. Ainsi, à défaut de l’abolir comme suggéré par l’UE, l’Algérie a décidé d’un moratoire sur cette peine, alors que la chariaâ impose « l’application de la peine de mort afin de préserver la vie », ce qui explique le gel de cette peine et non son abolition.

Aujourd’hui, face aux nombreux enlèvements et assassinats de mineurs notamment et la banalisation du crime en Algérie, les familles victimes d’enlèvement n’ont pas cessé d’exiger l’application de la peine capitale.

En ce sens, quand Zeghmati parle de « souveraineté de l’Algérie », il fait allusion au moratoire qui lui a été imposé dans les années 1990, quand le pays était isolé et affaibli par les tragiques événements de la décennie noire.

A cet égard, il a tenu à préciser qu’à ce jour, l’Algérie n’a pas adopté ou ratifié la moindre convention ou traité international interdisant le recours à la peine de mort. Elle est donc souveraine d’appliquer et/ou de réactiver la peine capitale, laquelle reste une revendication populaire.

Amir Hani

0Shares