Abderrezak Makri : « Le MSP n’est pas un parti qu’on gère par téléphone… » - DIA
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Abderrezak Makri : « Le MSP n’est pas un parti qu’on gère par téléphone… »

DIA-20 mai 2017: Grandement conforté par la décision du Madjliss Ecchoura de refuser la participation du MSP au gouvernement, prise la veille, Abderrezak Makri a animé une conférence de presse, ce matin, au siège national de son parti. Une occasion qu’il n’a pas ratée pour lancer des piques acérées à son prédécesseur au poste. En déclarant que le « MSP n’est pas un parti qu’on gère, de l’extérieur, par téléphone», il n’a pas fait autre chose. Une manière d’insinuer que la position d’Abou Djerra Soltani en faveur d’une participation du MSP au gouvernement lui a été dictée par le pouvoir. Dans la lancée et, à l’évidence, dans l’objectif de faire ressortir son rôle de dirigeant soucieux de l’indépendance de son parti, Abderrezak Makri a ajouté que « le MSP ne pliera pas face aux pressions » qui seront exercées sur lieu ; sous-entendu, du fait de son refus d’accéder aux sollicitations du pouvoir. Réfutant l’argument avancé par Abou Djerra Soltani pour expliquer sa sortie avant la fin de l’opération de vote, le président du MSP a déclaré que « le vote à mains levées a été proposé par deux membres du Madjliss Echoura et adopté par les autres (membres)». Revenant sur la proposition qui a été faite à son parti d’intégrer le gouvernement, Abderrezak Makri a révélé que le Premier ministre avait pris contact avec lui bien avant le déroulement des Législatives. Et qu’au cours d’un de ces contacts il lui avait fait part de sa position personnelle d’opposition à une telle entrée. Ceci non sans lui préciser, a-t-il déclaré, que la décision finale à ce propos « relevait du Madjliss Ecchoura ». Une décision qui est, a-t-il dit, « conforme aux engagements pris par le MSP avec le peuple ». A savoir, a-t-il expliqué, que la participation de son parti ne pouvait être envisagée que dans le cas où les élections (Législatives du 4 mai passé) ne seraient pas entachées d’irrégularités. Et à propos de fraude, le président du MSP n’a pas hésité à déclarer qu’elle a dépassé l’entendement. Et que sans elle, son parti serait aujourd’hui, officiellement, la première force politique du pays. Une position qu’il n’a pas manqué de revendiquer pour mieux faire ressortir le sens des responsabilités de son parti en acceptant les résultats desdites élections. « L’Algérie a besoin d’un dialogue serein, seule voie pour éviter son effondrement que nul, dans la classe politique, ne souhaite », a-t-il déclaré, tout en annonçant que « le MSP œuvrera à éviter au pays une telle issue fatale ». Et ce, même s’il s’inscrira, comme il l’a d’ailleurs annoncé, « dans l’opposition ».

Mourad Bendris

1 Comment

  • IZUMALS
    23 mai 2017 13:31

    L’entrisme, à été toujours la ligne de conduite des frères Musulmans (frères chayatines) que ce soit en Egypte ( pays qui les a enfanté) ou en Turquie, ou en Algérie, Ils ne changeront jamais, ce sont les OMEYADES du XXI Siècle……. !!!
    Les pratiques des islamistes intégristes Algériens dans la conquête du pouvoir s’inscrivent dans la pure stratégie de Muaawiya Ibnu Abi Sufian, dans ses trois guerres de « KORSI » avec l’imam ALI, qu’il a d’ailleurs toutes perdues… !!!
    MUAAWIYA est le premier qui a introduit la politique (le mensonge) dans l’islam et bizarrement sa devise dans les guerres qu’il a mené contre l’imam ALI « El-Harb Khidaa » a été reprise par un certain Abassi Madani dans une émission de télévision en 1989.

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