Benkhalfa : « L’Algérie sera la Mecque des IDE dans les cinq prochaines années » - DIA
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Benkhalfa : « L’Algérie sera la Mecque des IDE dans les cinq prochaines années »

DIA-03 février 2017: Invité, en sa qualité de consultant financier, de la première édition du Forum de la Chambre de commerce et d’industrie du Chenoua de l’année 2017, Abderrahmane Benkhalfa, l’ancien ministre des Finances, y a développé un discours résolument optimiste sur les perspectives de développement du pays et fait une lecture tout aussi résolument positive de la loi de finances 2017. «Dans les cinq prochaines années, l’Algérie sera La Mecque des IDE (Investissements directs étrangers) », a-t-il, en effet, déclaré à propos du premier point. Plus explicite, il a ajouté que « de tous les pays du bassin méditerranéen, l’Algérie est celui qui a les meilleurs atouts en la matière ». Des atouts qu’il a résumés en « ses importantes réserves de change » ; de l’ordre de 114 milliards de dollars, ce qui représente, a-t-il précisé, « 28 mois de couverture des importations ». En son « faible niveau d’endettement» ; qu’il a estimé « à seulement 12% de son PIB ». Et en « l’importance des investissements (dans tous les secteurs) qui y ont été réalisés. Pour mieux faire ressortir l’importance de ces atouts, Abderrahmane Benkhalfa ne s’est pas privé de faire des comparaisons avec ce qui se passe ailleurs. Concernant la couverture des importations par les réserves de change, il a déclaré que chez un grand nombre de pays de l’aire géographique précitée, « elle n’excède pas les deux mois ». Et à propos du niveau d’endettement, que « la moyenne mondiale en la matière tourne autour de 40% (du PIB)». Quant au troisième atout, il a fait ressortir son importance en déclarant que « l’Algérie est considérée comme étant le premier pays en matière d’investissements, en général, et d’investissements infrastructurels, en particulier, sur les quinze dernières années et le pays où le taux d’investissement per capita est le plus élevé au monde». Toutes choses qui, a-t-il ajouté, « sont appréciées par les potentiels investisseurs ». Que les perspectives prometteuses de l’économie algérienne ne peuvent qu’intéresser davantage. Selon l’ancien ministre des Finances, l’Algérie qui « est entrée dans une période de récolte des fruits des importants investissements réalisés » connaîtra des taux de croissance « de 3,5%, en 2017  et 4%, en 2018 ». Et ce, alors que ce même taux « est inférieur à 1%  dans la plupart des pays du pourtour méditerranéen ». Toujours à propos des perspectives prometteuses de l’économie nationale, que renforce le nouveau modèle économique lancé par le gouvernement, Abderrahmane Benkhalfa a déclaré qu’elles sont d’autant plus à saluer qu’elles sont également portées par « la poursuite de l’effort de développement et que cet effort sera financé par des fonds provenant des secteurs hors-hydrocarbures ». Une affirmation  qu’il étaye par un constat important ; à savoir que « la fiscalité ordinaire est en train de prendre le pas sur la fiscalité pétrolière dans les recettes de l’Etat ». Un constat au demeurant confirmé par Brahim Benali, directeur des relations publiques et de la communication à la DGI (Direction générale des impôts). Quand il a présenté les résultats des recouvrements réalisés en 2016 : de 1700 milliards de DA, pour la fiscalité pétrolière, et de 3000 milliards de DA, pour celle ordinaire. Et communiqué les prévisions en la matière pour les trois prochaines années. Selon lesquelles, la fiscalité pétrolière sera de 2200 milliards de DA, en 2017 ; de 2300 milliards de DA, en 2018 ; et de 2600 milliards de DA, en 2019. Et la fiscalité ordinaire de, respectivement, 3400 milliards de DA (pour les années 2017 et 2018) et 3780 milliards de DA. Cette projection sur les trois prochaines années susmentionnées, est une des caractéristiques de la loi de finances dont l’analyse était le thème central de la première édition de l’année 2017 du Forum de la CCI Chenoua. Une loi de finances qui, selon l’ancien ministre des Finances, préserve les grandes tendances de la politique de l’Etat algérien. Et ce, a-t-il dit, aussi bien en matière de développement que sur le plan social. Sur les 6883 milliards de DA du budget  prévu, 2300 milliards de DA iront à l’équipement et 1630 milliards de DA, aux transferts sociaux. Des tendances davantage soulignées, a expliqué Abderrahmane Benkhalfa, par les nombreuses facilités que la loi en question accorde aux investisseurs intéressés par les secteurs dont la production est appelée à se substituer aux produits importés et aux opérateurs économiques y exerçant.

Mourad Bendris            

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