La CACI projette l’avenir de l’économie algérienne de l’après-pétrole

DIA-05 avril 2017: L’avenir de l’économie algérienne réside dans sa réorientation vers les régions. Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture officielle de la Journée nationale « sur l’économie algérienne de l’après-pétrole », co-organisée par la CACI et la CCI Mina, qui s’est tenue aujourd’hui au chef-lieu de la wilaya de Relizane, le président de la CACI a fortement plaidé pour la mise en place de pôles de développement régionaux. Un plaidoyer qu’il a motivé par la nécessité de passer d’une économie verticale vers une économie horizontale. En clair, sur une économie basée sur le développement des différents secteurs d’activité. Un développement qui a beaucoup plus de chances de se réaliser en se basant sur les potentialités, naturelles et humaines, régionales. En complément de cette proposition, Mohamed Laid Benamor en a fait une autre. Qui porte sur le développement d’une économie de la connaissance: « L’Algérie a tous les atouts dans ce domaine », a-t-il ajouté en guise de plaidoyer. Sauf qu’il n’a pas manqué d’ajouter que ces atouts, financiers et humains, « doivent être impérativement exploités rationnellement ». Dans la lancée, il a cité, comme exemple de réussite en la matière, la Malaisie de Mohamed Mahattir. Cette préoccupation de la nécessité de mettre en place, dans notre pays,  une économie de la connaissance est également partagée par le professeur en économie, Abdelhak Lamiri. Le directeur général de l’INSIM a déclaré à DIA que « le devenir de notre économie est intimement lié à l’économie de la connaissance ». Plus précis, il a ajouté que si « le développement des infrastructures est indispensable, la diversification de notre économie, en insistant sur le volet industriel, et la mise en place d’une économie basée sur le savoir et la connaissance sont la clé et la garantie d’un développement pérenne de l’Algérie ».

Mourad Bendris