Le collectif « Trans Cultural Dialogues » récidive…Et « El Madreb », trouve sa place - DIA
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Le collectif « Trans Cultural Dialogues » récidive…Et « El Madreb », trouve sa place

DIA-25 septembre 2015: Ceux qui prétendent encore que nos jeunes n’ont pas de talents ou que leur majorité n’aiment pas l’Algérie et qu’ils veulent à tout prix quitter n’ont qu’à faire un tour du côté du collectif « Trans Cultural Dialogues  (TCD) » – qui se définit comme «une plate-forme qui vise à réfléchir sur divers enjeux sociaux contemporains à travers une approche culturelle multidisciplinaire pour proposer des solutions nouvelles, flexibles et durables sur la mobilité et les échanges entre les différents acteurs culturels, artistes et chercheurs de la région euro-méditerranéenne» – dont les membres très actifs chez nous ne cessent de multiplier les initiatives. Cette fois, et après le Djart’14, évènement culturel pluridisciplinaire organisé en novembre 2014 et qui connut un grand succès, voilà que ces mêmes initiateurs de bonne volonté, s’attaquent cette fois encore à un projet nommé à bon escient «  El Madrab », terme en « argot algérien » signifiant aussi bien un lieu indéterminé qu’un emplacement précis. Du 14 au 22 de ce mois, ils ont trouvé refuge à El Hamma où ils s’en sont donné à cœur joie pour faire éclater leurs talents et les faire partager aux jeunes et moins jeunes du coin. Un quartier historique, mythique que ce quartier de Belouizdad (Belcourt) que nos dévoués ont envahi de leur bonne humeur et égayé de leurs chatoyantes couleurs. Cette initiative était peut-être là hier pour dire que nos jeunes sont à  la recherche de leur place dans cette société, mais elle est là aujourd’hui aussi et surtout pour signifier que la jeunesse algérienne compte à tout prix marquer son espace et revendiquer son droit d’avoir des lieux où s’exprimeraient ses talents, sa marque déposée. Ce fut aussi pour elle une manière de s’impliquer dans l’histoire contemporaine en refusant d’effacer le passé des lieux et la mémoire de ceux qui les ont habités. Ainsi, en partenariat avec l’association Sidra, l’APC de Belouizdad et l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels (OGEBC), « El Madreb » a été l’occasion d’organiser une série de rencontres culturelles, d’ateliers, de projections de films anciens et récents et d’expressions artistiques et picturales qui ont tapi les murs de ces hangars abandonnée et vétustes pour dire non à l’abandon et oui à la sauvegarde. Nettoyer, défricher, peindre les murs pour raconter leur histoire et préserver leur mémoire ont été les gestes forts de cette génération mûre qui veut qu’on la prenne au sérieux. Voulant « la publication d’une carte artistique et illustrative d’El Hamma conçue en collaboration avec la graphiste Louise Dib, en s’inspirant des multiples récits urbains collectés durant la recherche » », le collectif visait également à sensibiliser les natifs du quartier, à les faire réagir en sollicitant leur mémoire et en les impliquant dans un acte culturel naturel qui doit revenir chez eux au galop car la culture est l’affaire de tous…

Samira Bendris

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