Djamila Amrane inhumée à Bejaia : Le dernier Adieu à une résistante. - DIA
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Djamila Amrane inhumée à Bejaia : Le dernier Adieu à une résistante.

DIA-11 février 2017: De notre correspondante DYHIA Abbas à Béjaia Décédée hier samedi 11 février 2017 à Paris à l’âge de 78 ans, la résistante Djamila Amrane, née Danièle Minne, a été inhumée aujourd’hui en fin de journée au cimetière Sidi Mohand Amokran dans la ville de Bejaia en présence dune foule nombreuse. Des moudjahidines, ses compagnons de combats, les autorités civile et militaires sa famille ont rendu un hommage solennel à cette compagne de Djamila Bouhired. Née le 13 août 1939 à Neuilly-sur-Scène, la défunte était une militante du FLN. Elle est connue pour son acte héroïque en ca qualité de membre du «réseau bombes» du FLN durant la bataille d’Alger. Elle est l’une des jeunes femmes poseuses de bombes dans les lieux publics d’Alger, en particulier les cafés fréquentés par les colons. Elle a été condamnée à mort durant la guerre d’Algérie. Elle sera graciée, avec Djamila Bouazza et Djamila Bouhired, le 8 mars 1962. Cette porteuse de valises et une poseuse de bombes participe à partir de janvier 1956 à l’organisation des Combattants de la libération et au Réseau bombes de Yacef Saâdi. Danièle Minne a rejoint la rébellion des nationalistes algériens sous le nom de Djamila. Le samedi 26 janvier 1957, Danièle participe à une triple action du FLN dans les brasseries de l’ex-rue Michelet (Didouche-Mourad), située dans le quartier européen. Elle pose sa bombe dans le bar Otomatic à Alger, tandis que ses complices déposent d’autres engins explosifs au Coq-Hardi et à La Cafeteria. Après l’indépendance du pays, Danièle Minne opte pour la nationalité algérienne et devient Djamila Amrane après son mariage en 1964, avec le frère du grand médecin de la révolution Khellil Amrane dans la wilaya 3. Elle travaille à l’Université d’Alger puis devient en 1999 professeur d’histoire et d’études féminines à l’Université de Toulouse.

DIA-djamila

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