Une équipe médicale américaine à Tipasa - DIA
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Une équipe médicale américaine à Tipasa

DIA-15 avril 2017: Une équipe médicale américaine est, depuis hier, vendredi 14 avril, à pied d’œuvre au nouvel hôpital de la ville de Tipasa. Non pas à titre permanent mais pour quelques jours. Jusqu’au 18 du mois en cours pour être précis. Sa présence à Tipasa s’inscrit dans le cadre des activités de la MAHF (Maghreb-American Health Foundation ou Fondation Maghreb-Amérique de Santé) ; une association de droit américain fondée, en avril 2012, par un groupe de médecins originaires des pays du Maghreb ; parmi lesquels sa cheville ouvrière, Azzedine Stambouli, un algérien qui a fait tout son cursus universitaire en Algérie et qui, après un bref passage par l’Europe, est aujourd’hui installé à Washington, aux Etats-Unis. Et qui n’est pas à sa première action du genre en Algérie. Au mois d’avril de l’année 2016, la MAHF avait, en effet, en étroite collaboration avec les plus hautes autorités sanitaires du pays et la direction de l’hôpital Mohamed Boudiaf du chef-lieu de la wilaya de Médéa, fait venir une (autre) équipe médicale américaine. Composée de 13 membres : quatre éminents professeurs en neurochirurgie infantile, dont un détenteur du Prix Nobel de médecine, des anesthésistes, des rééducateurs et des infirmiers, cette dernière avait effectuée, en étroite collaboration avec les médecins spécialistes algériens y exerçant, une série d’interventions chirurgicales sur des patients, essentiellement des nourrissons et des enfants en bas-âge issus de familles modestes originaires de différentes wilayas du pays, développant la pathologie dite du spina-bifida ; une pathologie dont la gravité réside dans le fait qu’elle affecte la moelle épinière. De l’avis aussi bien des autorités algériennes que des responsables de la MAHF et des membres de l’équipe médicale américaine qui y ont pris part, cette mission, d’une semaine, durant laquelle quelque trente interventions ont été effectuées sur autant de patients, a été qualifiée de réussie.

Et ce, par la réussite des interventions pratiquées, par les échanges entre les spécialistes algériens et leurs homologues américains auxquels elle a donné lieu mais, surtout, par les retombées qu’elle a eu sur l’hôpital précité de Médéa qui est, depuis, devenu un pôle important du traitement du spina-bifida à l’échelle nationale. Des faits qui ont incité la direction de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa et les responsables de la MAHF a envisagé l’organisation prochaine – la date exacte n’a pas été arrêtée – d’une autre action du genre. Toujours dans le traitement de la même pathologie, le spina-bifida, mais sur des patients atteints de scoliose. C’est ce que nous a confirmé le Dr Sadate, un médecin aujourd’hui à la retraite qui a longtemps exercé à l’hôpital en question où nous l’avons rencontré en avril 2016, et que nous avons retrouvé, jeudi dernier, à l’hôpital de Tipasa où il est venu saluer les responsables de la MAHF.

Mais également Rahmouna Nouri, la présidente en exercice de cette dernière. Concernant la mission en cours, notre interlocutrice nous a déclaré que l’équipe médicale présente à Tipasa « travaillera » sur une autre pathologie, l’urologie, à savoir. Et ce, à travers plusieurs axes : le plus attendu étant « la série d’interventions chirurgicales complexes » que l’équipe « dirigée par le Pr Pramod, directeur du Cincinnati Children Hospital, et composée de cinq autres chirurgiens, d’une infirmière spécialisée et d’un anesthésiste », effectuera sur la vingtaine de patients – essentiellement des enfants, nous a-t-on dit – qui seront retenus. Des interventions qui se dérouleront, a tenu à nous le préciser la présidente de la MAHF, « avec la participation de spécialistes algériens ». Une participation qui leur permettra, a-t-elle  ajouté, « de prendre connaissance des nouvelles techniques chirurgicales utilisées dans le domaine ».

DIA-MAHF

L’échange d’expériences est un autre axe du travail qu’effectuera l’équipe médicale américaine. Selon le docteur Sabri Dib, responsable de MAHF Algérie, des communications seront présentées aussi bien par les spécialistes américains que par leurs homologues algériens. Et ce, a-t-il précisé, « dans l’objectif d’identifier les facteurs qui leur permettront, dans un futur proche, de mieux collaborer dans des programmes de travail communs ». Une perspective que Rahmouna Rouni nous a confirmé : « Nous envisageons déjà d’organiser une suite à cette mission qui portera sur des aspects plus compliqués de l’urologie », nous a, en effet, révélé la présidente de la MAHF. Qui n’a pas manqué en l’occasion d’insister sur le fait que toutes les activités que cette dernière mène en Algérie, se font « avec l’assentiment et la pleine collaboration du ministère de tutelle ».

Mourad Bendris

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