La France sous le choc, dernier bilan de l'attentat de Nice: 84 morts - DIA
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La France sous le choc, dernier bilan de l’attentat de Nice: 84 morts

DIA-15 juillet 2016: L’attentat de Nice, où un camion a foncé dans la foule jeudi soir en pleines célébrations de la fête nationale française du 14 Juillet, a fait 84 morts. Il s’agit d’un nouveau bilan du ministère français de l’Intérieur.

Le chauffeur du camion qui a foncé jeudi soir sur la foule à Nice a tiré plusieurs fois avec un pistolet avant d’être abattu, ont indiqué des sources concordantes. « Au moment où il a été abattu par les policiers, il avait fait feu plusieurs fois », a souligné vendredi l’ex-maire de Nice et actuel président de la région de la ville, Christian Estrosi.

Le précédent bilan faisait état d’au moins 80 personnes tuées, dont des enfants. Vendredi matin, 18 blessés étaient toujours en état d' »urgence absolue » et on dénombre aussi « une cinquantaine de blessés légers », a précisé le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet.

Plusieurs enfants figurent parmi les victimes de l’attentat, qui a encore fait une vingtaine de blessés « en urgence absolue », a indiqué vendredi le président français François Hollande.

« Le caractère terroriste » de l’attaque de Nice « ne peut être nié », a-t-il ajouté lors d’une allocution télévisée du palais de l’Élysée. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie de l’affaire.

Etat d’urgence prolongé
Le chef d’Etat a également annoncé la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, qui devait initialement s’achever le 26 juillet, et un rehaussement du dispositif de sécurité en France, déjà à un niveau élevé. « Nous allons encore renforcer notre action en Irak et en Syrie », a-t-il précisé.

Jeudi soir, alors que le feu d’artifice touchait à sa fin, un camion blanc a foncé à pleine vitesse dans la foule sur la promenade des Anglais, haut lieu touristique qui rassemblait des milliers de personnes, dont de nombreux étrangers, et roulé sur près de deux kilomètres, selon la justice française.

Le conducteur a été abattu par la police. « Les investigations maintenant vont se concentrer autour de cet individu et d’éventuels complices qui auraient pu participer à la commission de ces faits et réussi à prendre la fuite », a indiqué un porte-parole du ministère de l’intérieur.

Le chauffeur identifié: Un Franco-Tunisien
Selon une source policière, des papiers d’identité au nom d’un Franco-Tunisien ont été retrouvés à l’intérieur du véhicule ayant servi à l’attentat. « L’identification du chauffeur du camion est encore en cours », a précisé la source. Sur les papiers d’identité, l’homme est âgé de 31 ans et domicilié à Nice, a-t-elle ajouté.

Autour de la scène du massacre, « c’était le chaos absolu »; « des gens hurlaient », a décrit un journaliste de l’AFP, qui assistait aux festivités de la fête nationale.

Un important dispositif de sécurité a été délimité dans le centre de Nice, où de nombreuses ambulances, des membres des forces de l’ordre et des militaires se sont déployés.

Des corps jonchaient le sol, souvent recouverts d’un simple drap. Des personnes en larmes restaient parfois hébétées à leurs côtés sur une chaussée couverte de sang.

Cellule de crise activée
En déplacement hors de Paris, le président François Hollande est rentré dans la capitale et s’est rendu directement à la cellule de crise, activée au ministère de l’intérieur. Il se rendra vendredi, avec le premier ministre Manuel Valls, à Nice.

Le président américain Barack Obama a fermement condamné « ce qui semble être une horrible attaque terroriste ». « Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Frappée deux fois l’an dernier par des attentats djihadistes sans précédent (17 morts les 7, 8 et 9 janvier et 130 morts le 13 novembre), la France vivait depuis dans la crainte de nouvelles attaques en dépit d’un dispositif sécuritaire drastiquement renforcé.

L’Etat islamique (EI), qui perd du terrain en Irak et en Syrie où il a proclamé un califat en 2014, a menacé régulièrement la France de représailles pour sa participation à la coalition militaire internationale dans ces deux pays.

Depuis plus d’un an, plusieurs projets d’attentat ont été déjoués, mais de nouvelles attaques étaient notamment craintes à l’occasion de l’Euro de football, qui s’est terminé dimanche sans incident.

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