Le futur gouvernement sera chargé de préparer les locales et...la présidentielle - DIA
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Le futur gouvernement sera chargé de préparer les locales et…la présidentielle

DIA-06 mai 2017: Le futur gouvernement, issu des élections législatives 2017, ressemblera certainement à la future Assemblée populaire nationale (APN). Celle-ci sera une véritable mosaïque avec la présence de 39 partis et des indépendants.
La quasi-totalité des chefs et leaders des partis politiques ayant participé aux législatives ont fait part de leur  disponibilité à faire partie du futur gouvernement. Les islamistes, notamment les ministres du Mouvement pour la société et la paix (MSP) qui avaient quitté le gouvernement, s’apprêtent à revenir en force dans l’Exécutif.
La Constitution révisée le mois de février 2016, stipule que le président de la République «nomme le Premier ministre, après consultation de la majorité», laquelle est constituée du FLN et du RND. A ce titre, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, avait affirmé juste après la victoire de son parti aux élections législatives que «le Premier ministre sera issu du FLN».
Il est vrai que le président de la République doit consulter la majorité, mais il a le pouvoir et les prérogatives de nommer un Premier ministre qui ne sera pas forcément issu de la majorité parlementaire.
A son tour et une fois nommé, le Premier ministre doit prendre en compte les résultats des législatives et par conséquent la configuration de l’APN. En ce sens, il doit composer un gouvernement constitué essentiellement des partis ayant gagné les élections, notamment les islamistes, TAJ, le Front El Moustakbal, le MPA, l’ANR ainsi que le RCD voire le FFS et le PT, ces deux derniers partis ayant toujours refusé d’intégrer le gouvernement.
Les partis pouvant composer la majorité à l’APN sont des partis pro-pouvoir. Il s’agit, en plus du FLN et du RND, du TAJ, le Front El Moustakbal, le MPA, l’ANR, alors que le RCD et le PT devraient jouer les troubles fêtes.
La nouvelle composante du gouvernement est déterminante pour préparer les prochaines échéances électorales, c’est-à-dire les élections communales du mois de novembre 2017, mais aussi et surtout l’élection présidentielle du mois d’avril 2019.
La machine devant préparer les élections présidentielles est en train d’être mise en place, à deux années de cette importante échéance. Ainsi, la composante du futur gouvernement, ou plutôt la participation des partis politiques au futur Exécutif, sera déterminante quant à l’issue de la présidentielle de 2019.
Amir Hani 

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