Le ministère de l'Education a décidé de réagir: L'absentéisme à l'origine de la baisse du niveau scolaire   - DIA
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Le ministère de l’Education a décidé de réagir: L’absentéisme à l’origine de la baisse du niveau scolaire  

DIA-12 avril 2016: L’absentéisme chez les élèves est devenu un phénomène inquiétant dans les milieux scolaires en Algérie. Ce phénomène touche en premier lieu les lycées. Dès la fin des examens, les élèves désertent les classes et s’offrent des vacances avant terme.

C’est ce qui a été constaté dans plusieurs établissements secondaires où les élèves n’ont pas rejoint les bancs d’écoles après les examens ou les compositions du deuxième trimestre.

Au cours du troisième trimestre de chaque année scolaire, la plupart des élèves de la troisième année secondaire notamment, c’est-à-dire ceux qui sont appelés à passer l’examen du baccalauréat, ne suivent pas les cours de manière régulière dans les établissements où ils sont inscrits. Ils s’absentent et préfèrent suivre des cours particuliers.

Cette situation interpelle la responsabilité des parents d’élèves, mais aussi des chefs des établissements scolaires ainsi que le ministère de l’Education nationale. Les parents d’élèves ne se soucient pas de cette situation, ce qui est incompréhensible quand on sait qu’ils paient très cher les cours particuliers pour leurs enfants.

Pis encore, les chefs d’établissement tolèrent ces absences et ne convoquent pas les parents d’élèves. Or, un élève ne peut passer son bac que s’il aura suivi de manière régulière les cours au sein de l’établissement  où il est inscrit.

Cette année, le ministère de la tutelle a décidé d’empêcher les élèves qui s’absentent de passer les examens de fin d’année, notamment le baccalauréat. Des fiches de présences ont été exigées pour lutter contre le phénomène de l’absentéisme.
DIA-ecole


Cette décision a été prise conformément aux recommandations de la conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, organisée le mois de juillet dernier par le ministère de l’Education nationale.

Cette conférence avait recommandé de relever le niveau scientifique des élèves algériens. Mais force est de constater que c’est le contraire qui se produit sur le terrain, puisque les mêmes pratiques sont toujours de mise.

Le processus de réformes qui est déjà engagé, doit en fait mener l’école algérienne vers l’excellence et ce, en relevant le niveau scientifique de l’élève. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, avait observé que l’élève algérien ne bénéficie pas d’un temps de scolarité suffisant, à même de lui permettre d’être à la hauteur des élèves d’autres nations, plus développées.

A cet effet, le ministère de l’Education nationale s’est fixée l’objectif d’atteindre les 36 semaines de cours cette année, contre les 24 semaines enregistrées durant les dernières années. Il faut relever que la norme internationale se situe entre 32 et 40 semaines de scolarité afin d’assurer à l’élève un bon niveau scientifique.

En ce sens, le nombre de semaines de scolarité doit être impérativement revu à la hausse en Algérie, quand on sait qu’une étude menée sur les bacheliers algériens a révélé que ces derniers ont du mal à suivre les cours à l’université à cause de leur niveau scientifique bas.

Les parents d’élèves sont appelés à réagir pour contribuer à la politique prônée par le ministère de la tutelle, consistant à relever le niveau scientifique des élèves algériens. Cela passe en premier lieu par la lutte contre le phénomène de l’absentéisme !

Kamel Cherif
 

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