Législatives : les alliances soumises à des conditions pénalisant les «petits» partis - DIA
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Législatives : les alliances soumises à des conditions pénalisant les «petits» partis

DIA-15 février 2017: Les alliances que comptent contracter certains partis politiques à l’occasion des élections législatives du 4 mai prochain et des locales du mois de novembre 2017 sont soumises à des conditions imposées par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales.

Les partis politiques sont autorisés à constituer des alliances à condition qu’elles soient à caractère national. En termes plus clairs, un parti ne peut s’allier qu’avec le ou les mêmes partis au niveau national. Il est interdit qu’il s’allie avec des partis dans une wilaya et d’autres partis dans une autre wilaya. Ces alliances ne peuvent pas être initiées avec des représentants au niveau des wilayas, mais par les présidents des partis.

En ce sens, le communiqué du ministère de l’Intérieur précise que les partis politiques sont autorisés à constituer des alliances à condition qu’elles soient signées par les premiers responsables de ces partis.

« En perspective de l’opération de dépôt des candidatures et en application des dispositions de l’article 94 de la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral et en réponse aux préoccupations soulevées par certaines formations politiques à propos de la constitution d’alliances, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales porte à la connaissance de ces formations politiques qu’elles peuvent constituer des alliances à condition qu’elles soient signées par les premiers responsables des partis politiques qui la composent et doit revêtir un caractère national », note la même source.

« Les services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et la Haute instance indépendante de surveillance des élections doivent être rendus destinataires du document justificatif fondant cette alliance dûment signé par les responsables des partis politiques concernés avant le dépôt des listes de candidatures aux fins de sa diffusion et prise en compte au niveau des wilayas et des circonscriptions électorales à l’étranger », précise le communiqué.

Les conditions imposées par le ministère  de l’intérieur pénalisent beaucoup plus les partis dits «petits» qui ont besoin de s’allier pour présenter des listes communes aux législatives. Toutefois, en exigeant des alliances à caractère national, plusieurs de ces partis renonceraient à se coaliser, ce qui les contraindrait à se présenter avec leurs propres listes. Ils partent ainsi dès le départ vaincus, ce qui n’est pas le cas des grands partis qui n’ont pas besoin d’alliances.

Amir Hani

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