Législatives : la hantise de l'abstention ou du boycott - DIA
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Législatives : la hantise de l’abstention ou du boycott

DIA-11 avril 2017: Les leaders des partis politiques qui sont en campagne électorale pour les législatives ont, à travers leurs discours et déclarations, fait montre de leur hantise de voir le scrutin du 4 mai prochain maquer par un fort taux de boycott ou d’abstention.  Il s’agit en fait d’une désaffection des Algériens aux élections législatives du fait de l’image négative que revoient les députés sur leurs actions et comportement, notamment l’absentéisme aux séances plénières de l’APN contre les salaires mirobolants qu’ils perçoivent.
Les chefs de partis sont unanimes à appeler les Algériens à voter le jour du scrutin. Même le Premier ministre qui était hier lundi en visite de travail dans la wilaya de Djelfa a lancé un appel aux Algériens d’aller voter.
En fait, la première mission de la classe politique consiste à mobiliser l’électorat et convaincre réellement les Algériens de se déplacer aux bureaux de vote. Une mission  difficile à réussir car dans les traditions des Algériens le vote se limite aux élections présidentielles et communales. Le vote par les présidentielle s’expliquerait par le nombre réduit de candidats, alors que pour les communales, les citoyens procèdent à un vote de proximité dans la mesure où ils connaissent mieux les candidats aux APC. Ce qui n’est pas le cas pour les élections législatives dont les candidats ne sont pas connus auprès de l’électorat. En ce sens, on reproche souvent aux candidats à la députation de ne pas mener des campagnes électorales de proximité pour se rapprocher davantage des populations et s’enquérir de leurs préoccupations. Ces candidats comptent beaucoup plus sur la réputation et l’audience du parti auquel ils appartiennent que sur leurs aptitudes personnelles.
Cela a amené les Algériens à se montrer indifférents envers les législatives. Un comportement que les adeptes du boycott tentent de récupérer et d’exploiter. Or, il faut préciser que les Algériens qui ne votent et qui sont appelés «la majorité silencieuse» ne répondent pas, par ce comportement, aux appels au boycott. Il s’agit tout simplement d’une certaines aigreur au vote.
Amir Hani

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