Le ministère italien du Développement met en demeure Cevital - DIA
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Le ministère italien du Développement met en demeure Cevital

DIA-12 mai 2017: Encore deux autres années de redressement judiciaire de l’aciérie Aferpi, ex-Lucchini de Piombino en Italie, a indiqué récemment le quotidien italien Il Sole 24 ore, la prolongation du contrôle juridique  est jugée nécessaire par des experts pour sortir de l’impasse de la gestion algérienne, indique-t-on. Le DG Exécutif de Cevital, Said Benikene, a répondu, ces derniers jours aux sollicitations du ministre du Développement, Carlo Calenda, laissant la porte ouverte à la requête exprimée par le gouvernement il y a deux semaines, laquelle a été  accompagnée d’une lettre officielle dans laquelle il dénonce les échecs de Aferpi, la société holding qui a repris, il y a deux ans, les actifs de l’administration extraordinaire. Pour rappel, Cevital disposait d’un délai de 15 jours pour honorer ses engagements tenus en 2014, lors de l’acquisition de cette aciérie.

La position exprimée dans la réponse du groupe dirigé par Issad Rebrab, souligne-t-on, n’est pas très différente de celle adoptée au cours des derniers mois lors des réunions entre Cevital et le ministère du développement économique. Le groupe affirme avoir investi à ce jour 100 millions d’euros en capitaux propres, en reconnaissant qu’il a  des difficultés sur le plan financier.  La société soutient ne pas avoir été soutenue  par le système de crédit italien et affirme avoir entamé  « des négociations » qui permettront de mobiliser les ressources financières  pour assurer la reprise de l’usine de production et la réalisation du plan industriel.

La prolongation du contrôle juridique  est jugée nécessaire par des experts pour sortir de l’impasse de la gestion, indique-t-on. D’autre part,  La société JSW dirigée par Sajjan Jindal  qui a perdu la finale il y a deux ans à la vente aux enchères pour la vente des actifs d’Aferpi, à qui on a préféré la proposition algérienne, aujourd’hui, selon des sources qualifiées, a abordé le dossier Aferpi à plusieurs reprises. Jindal pourrait « aider » Aferpi de diverses manières, indique-t-on, jusqu’à  la solution extrême, relever l’entière tâche de l’industrie  sidérurgique, laissant à Rebrab les plates-formes logistiques et l’agroalimentaire. Le plan initial du groupe algérien, « qui n’a aucune compétence directe en acier », avait précisément pour objectif le développement de ces trois entreprises pour donner de l’emploi à plus de 2 mille employés relevés par la procédure de l’administration extraordinaire.

Dans les comptes de la société, qui a perdu 282 millions dans la période 2013-16, il reste une liquidité d’environ 178 millions, plus  23.115 millions de dettes en déduction. 56 millions ont été mis de côté dans un fond prudentiel lié à des litiges fiscaux. L’actif net restant (avant cette première répartition) est de 98.569 millions.

Yasmine Yahia

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