Quand les partis politiques contribuent à la désaffection des Algériens aux élections - DIA
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Quand les partis politiques contribuent à la désaffection des Algériens aux élections

DIA-18 février 2017: Les sorties médiatiques des leaders politiques et leurs déclarations ne sont pas faites pour encourager les Algériens à aller voter le 4 mai prochain, à l’occasion des élections législatives. Le citoyen et ses préoccupations semblent être le dernier souci des partis politiques.

Quand ces partis parlent d’argent sale, ils entretiennent et encouragent la désaffection des Algériens aux élections. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes a affirmé qu’il n’y a pas de place pour l’argent sale, soutenant que le parti ne parrainera que les candidats honnêtes. En termes plus clairs, l’argent sale était utilisé dans les élections.

Le Rassemblement national démocratique (RND) a multiplié ses déclarations sur l’argent sale, dénonçant ainsi les candidats qui «achètent» leurs places à la députation. Le RND aura donc confirmé aussi que l’argent sale est utilisé dans les élections.

L’autre sujet qui répugne les électeurs est en relation avec la ruée vers les élections des hauts responsables, à leur tête des ministres en poste dans le gouvernement actuel. Des ministres qui n’ont pas de passé de militants   et qui n’ont pas de vécu politique pour la plupart d’entre eux, briguent le poste de député. Faut-il parler de la mauvaise image qu’ils renvoient aux électeurs, lesquels voient d’un mauvais œil des ministres de la République qui ne lâchent rien, c’est-à-dire qu’à travers ces candidatures, ces ministres ne cherchent pas à représenter et à défendre les citoyens, mais plutôt à rester dans le giron du Pouvoir.

Aussi, l’autre préoccupation des partis politiques qui n’ont pas un ancrage au sein de la société, c’est de recueillir le nombre de signatures leur permettant de participer aux élections. De ce fait, ces mêmes partis recourent à des alliances sans pour autant se référer à leur base militante.

En revanche, ces partis n’ont jamais évoqué leurs intention d’ouvrir des permanences pour recueillir les préoccupations des citoyens, d’autant plus qu’ils sont supposés représenter les citoyens au parlement. Pis encore, l’absentéisme constaté durant les derniers mois de la présente mandature à l’APN, a fait que les citoyens affichent une désaffection totale aux élections.

En d’autres termes, ce sont les partis politiques qui, de par leurs comportements et attitudes, qui amènent les Algériens à s’éloigner de plus en plus de leur devoir civique! Il ne s’agit pas d’un boycott ou d’une position politique de la part des citoyens mais d’une désaffection devenue, avec le temps, une allergie aux élections par la faute des partis politiques.

Mohamed Nassim

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