Le pétrole reprend sa marche en avant - DIA
7771
post-template-default,single,single-post,postid-7771,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Le pétrole reprend sa marche en avant

DIA-07 juillet 2017: Les prix du pétrole rebondissaient jeudi en cours d’échanges européens, galvanisés par les données de l’American Petroleum Institute (API) qui ont montré une baisse hebdomadaire plus forte que prévu des stocks américains de brut, avant les données officielles attendues ce jeudi.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,37 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août gagnait 58 cents à 48,01 dollars.

Alors qu’ils étaient restés orientés à la baisse la majeure partie de la séance, les cours du Brent et du WTI sont finalement parvenus à se reprendre mercredi en fin d’échanges américains, les investisseurs voyant dans ce repli une bonne opportunité d’achat.

Cette tendance haussière a par la suite été confortée, après la clôture des échanges, par la publication des données de la fédération professionnelle API sur l’état des réserves de brut aux États-Unis la semaine dernière, relevaient des analystes.

Selon l’API, les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont reculé de 6,7 millions de barils la semaine dernière tandis que ceux d’essence et de produits distillés ont décliné de respectivement 3,6 millions de barils et 2,3 millions de barils, ont rapporté plusieurs analystes.

Un résultat similaire dans les données de l’Energy Information Administration (EIA, une antenne du département américain de l’Énergie, le DoE) pourraient pousser les prix du pétrole à la hausse, jugeaient Michael van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets, alors que le rapport hebdomadaire du DoE est attendu ce jeudi à 14H30 GMT, un jour plus tard que d’habitude en raison d’un jour férié lundi aux États-Unis.

De leur côté, les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient, selon une prévision médiane, une baisse bien plus modeste des réserves de brut de 2,5 millions de barils, ainsi qu’un déclin de seulement 350.000 barils des stocks d’essence et de 500.000 barils de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage et le kérosène).

Les analystes de Commerzbank estimaient toutefois qu’il faudrait des nouvelles plus importantes pour définitivement propulser le pétrole au-dessus de la zone de confort d’environ 50 dollars le baril dans laquelle il a évolué depuis la mi-mai.

L’accent principal est mis sur l’offre mais il n’y a cependant aucun signe de changement de ce côté-ci, notaient-ils, soulignant que les nouveaux développements sur le front nigérian étaient contrebalancées par la normalisation de la situation en Norvège, où une grève des travailleurs du secteur pétrolier et gazier semblait évitée.

Le groupe rebelle des Vengeurs du Delta a revendiqué jeudi une nouvelle attaque contre des infrastructures pétrolières du sud du Nigeria, malgré les appels à l’unité du régime nigérian.

Cela rend de plus en plus improbable que la production nigériane, qui est en outre actuellement encore davantage limitée par une grève, regagne son +niveau normal+ d’un bon 2 millions de barils par jour de nouveau dans un avenir proche, précisaient les experts de Commerzbank.

Mais en Norvège, poursuivaient-ils, les interruptions de production qui étaient redoutées d’une menace de grève semblent avoir été évitées: alors que les employés des champs pétroliers avaient déjà accepté un accord salarial à la fin de la semaine dernière, un accord a également été conclu dans l’industrie du forage.

Enfin, selon Tamas Varga, analyste chez PVM, le léger affaiblissement du dollar a pu aussi jouer un rôle dans la progression des prix, le billet vert ayant souffert du ton prudent adopté par la Réserve fédérale américaine (Fed) dans les minutes de sa dernière réunion publiées mercredi, laissant entendre qu’une nouvelle hausse de ses taux d’intérêt n’est pour l’instant pas d’actualité.

Envoyer un commentaire

0Shares