Regroupement des journaux publics en un "Groupe de presse" - DIA
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Regroupement des journaux publics en un « Groupe de presse »

DIA-09 avril 2017: Les six médias publics (El moudjahid, Echaab, El massa, Horizons, El-djoumhouria et Ennasr) seront rassemblés dans un même groupe de presse à terme, selon l’APS qui cite le ministère de la Communication.
Le projet de réorganisation a été approuvé au cours d’une réunion du Conseil de la participation de l’Etat, présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tenue au début du mois d’avril. Ce réaménagement pourrait être un prélude pour la disparition de certains journaux en raison des difficultés financières.
Ce groupe sera dirigé par un Président-directeur général unique, et des directeurs exécutifs des quotidiens publics. Ceux-ci pourraient être regroupés par langue, comme il n’est pas exclu que des quotidiens soient transformés en hebdomadaires, à l’image de leurs illustres prédécesseurs Algérie Actualités et Révolution africaine.
Deux autres groupes seront également créés dans la même foulée et suivant le même encadrement organique (PD-G et directeurs exécutifs). Il s’agit du groupe communication comprenant notamment l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) et le groupe Imprimeries qui réunira les imprimeries localisées dans les différentes régions du pays.
En discussion depuis plus d’un an, ce projet de réaménagement des entreprises publiques économiques (EPE) du secteur de la communication, soumises à ce titre aux lois du marché, vise à viabiliser et développer ces entreprises, sans toucher aux salaires des personnels et aux effectifs.
Cette reconfiguration des journaux publics, actée par le Conseil de la participation de l’Etat (CPE), vise à faire face aux difficultés économiques de ces entreprises ainsi qu’au déclin des médias publics qui souffrent d’une « désaffection du public ».
Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a assuré dimanche les responsables de ces médias publics au cours d’une réunion tenue au siège de son ministère, qu’il n’est pas envisagé de réduire les effectifs ou les salaires, comme l’ont laissé entendre certaines sources.
Mais, a-t-il soutenu, nous ne pouvons pas ignorer « la désaffection » qui frappe les médias publics et les difficultés économiques qui s’en sont suivies, à l’exception relative des médias qui assument encore une fonction utilitaire et symbolique.
 
 
 

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