Sommet de Doha sur le pétrole : une initiative inspirée par l'Algérie - DIA
4821
post-template-default,single,single-post,postid-4821,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Sommet de Doha sur le pétrole : une initiative inspirée par l’Algérie

DIA-17 avril 2016-12h00: La réunion des pays producteurs du pétrole qui se tient ce dimanche à Doha (Qatar) a été inspirée par l’initiative lancée par l’Algérie le mois de janvier 2015. Anticipant sur la chute dangereuse des prix du pétrole sur le marché mondial, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait lancé une initiative consistant à prendre des mesures en commun avec des pays producteurs du pétrole dans le but de juguler la baisse des prix.
Le chef de l’Etat avait dépêché à l’époque plusieurs ministres du gouvernement dans les capitales des pays producteurs du pétrole, notamment en Afrique et en Amérique latine pour attirer l’attention des dirigeants de ces pays et se concerter avec eux afin de prendre des mesures communes à même de stabiliser les prix du pétrole sur le marché mondial.
Cette initiative a fait son bonhomme de chemin pour amener les pays de l’OPEP ainsi que les grands producteurs non-membres de cette organisation à se réunir pour prendre des mesures communes. Pour rappel, au mois de janvier 2015, en marge du sommet des chef d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’était tenu à Addis-Abeba (Ethiopie), le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra avait provoqué une réunion avec les ministres du pétrole des pays africains. Cette réunion qui a eu lieu à l’ambassade d’Algérie à Addis-Abeba, s’était tenue sur instruction du Président Bouteflika.
L’Algérie avait alors anticipé en initiant une réunion ayant regroupé les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA). L’ ordre du jour avait porté sur la situation et les perspectives du marché pétrolier.
Lors de cette réunion, les MAE des pays membres de l’APPA avaient mis l’accent sur la nécessité de stabiliser le marché pétrolier pour assurer des prix rémunérateurs aux producteurs et des prix équitables pour les consommateurs et l’économie mondiale.
Ils avaient également appelé l’ensemble des pays producteurs et des principaux pays consommateurs à œuvrer ensemble pour assurer un développement stable des flux énergétiques et ce faisant, créer les conditions d’une relance de l’économie mondiale.
Les ministres qui avaient retenu le principe de la poursuite de ces efforts en coordination avec leurs collègues des ministres chargés de l’Energie avaient souligné que la persistance de cette situation ne manquera pas d’affecter durement les perspectives de transition énergétique qui constituent un enjeu crucial pour l’assurance de la disponibilité énergétique à long terme.
Pour la précision, l’APPA est une organisation intergouvernementale créée en 1987 à Lagos (Nigeria) pour servir de plateforme de coopération, de collaboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole. Elle vise à promouvoir les initiatives communes et les projets en matière de politiques et de stratégies de gestion dans tous les domaines de
l’industrie pétrolière, en vue de permettre aux pays membres, de tirer meilleurs profits des activités d’exploitation de cette ressource non renouvelable.
L’APPA compte présentement dix-huit pays membres, à savoir : l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, le RD Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée-équatoriale, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Soudan et le Tchad.
Un peu plus d’une année après la réunion d’Addis-Abeba, les pays producteurs de pétrole se réunissent à Doha pour continuer sur la lancée des propositions de l’APPA. La proposition de l’Algérie aura été retenue d’autant plus que les prix du pétrole connaissent une certaine stabilité depuis quelque temps.
Kamel Cherif

Envoyer un commentaire

0Shares