Volkswagen est "bien plus que la crise", assure son patron - DIA
5267
post-template-default,single,single-post,postid-5267,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Volkswagen est « bien plus que la crise », assure son patron

DIA-28 avril 2016: Le géant européen de l’automobile Volkswagen a présenté jeudi ses ambitions pour l’avenir, affirmant sa volonté de surmonter la crise des moteurs truqués et se défendant de voir le groupe réduit à ce « dieselgate » retentissant.

Le groupe allemand, qui a essuyé en 2015 sa première perte depuis plus de 20 ans, « est bien plus que la crise », a affirmé son patron Matthias Müller lors de la conférence de presse annuelle à Wolfsburg (nord), siège de l’entreprise.

Le groupe aux douze marques (Volkswagen, Audi, Porsche, Seat…) avait annoncé vendredi avoir passé en 2015 des provisions de 16,2 milliards d’euros pour faire face au scandale du diesel, avec pour conséquence un trou dans ses comptes de 1,6 milliard d’euros en 2015.

Volkswagen a donné jeudi quelques détails sur ces provisions, qui doivent couvrir des « mesures techniques sur les moteurs diesel » – le groupe a commencé le rappel de véhicules pour une mise à jour du logiciel -, mais aussi des rachats de véhicules à hauteur de 7,8 milliards d’euros. 7 milliards d’euros sont consacrés aux risques juridiques, alors que Volkswagen est sous la menace d’amendes et du paiement de dommages et intérêts.

Il a également dit faire tout son possible pour trouver les responsables du trucage à travers une enquête interne, qui devrait être bouclée au quatrième trimestre. « Nous avons nous-mêmes un grand intérêt à ce que toutes les causes et les responsabilités soient mises au jour », a assuré le patron. « La chasse aux records des années précédentes est pour le moins interrompue », a admis jeudi M. Müller.

REGAGNER LA CONFIANCE

Volkswagen envisageait de devenir le numéro un mondial de l’automobile, un objectif gâché par la révélation en septembre de ce qu’il appelle pudiquement la « thématique du diesel »: l’installation sur 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel capable de les faire passer lors de tests pour moins polluants qu’ils ne le sont vraiment. La priorité du mastodonte allemand est de « regagner la confiance » de ses clients, a poursuivi le patron.

Il a également insisté sur les projets d’avenir du groupe, confronté à une concurrence intense, au ralentissement de certains marchés mais aussi à l’apparition de nouveaux modèles d’activité dans l’industrie automobile. Lent au démarrage sur la voiture électrique, Volkswagen entend désormais rattraper son retard pour devenir un des principaux acteurs dans ce domaine. Il promet ainsi 20 modèles hybrides ou tout électriques supplémentaires d’ici 2020. Actuellement, il en commercialise neuf. Autre axe de développement: les services à la mobilité, pour aller au-delà de son activité de fabricant de véhicules. Volkswagen se dit ouvert à « de nouveaux partenariats et des prises de participations futures ».

Le groupe veut dévoiler en milieu d’année ses nouvelles orientations, réunies sous le nom de « stratégie 2025 ». A court terme 2016, « année de transition », sera aussi « une année à nouveau très exigeante pour le groupe Volkswagen », selon M. Müller.

AFP 

Envoyer un commentaire

0Shares