30 000 Algériens vivent aux Emirats selon le MAE de ce pays
DIA-28 janvier 2020: Le nombre d’Algériens vivant aux Emirats arabes unis est de 30 000 personnes, ce qui constitue une forte communauté. En ce sens, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Etat des Emirats Cheikh Abdullah Ben Zayed Al Nahyane qui a effectué ce lundi une visite de travail en Algérie, a qualifié cette communauté d’importante, soulignant dans sa déclaration le rôle de cette communauté notamment dans le renforcement des relations bilatérales.
Il faut relever que les Algériens établis dans les Emirats exercent dans divers professions et spécialités, notamment le sport, l’informatique et la pétrochimie.
En ce sens, dans une déclaration au terme de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, le MAE émirati a indiqué avoir transmis une invitation de la direction émiratie au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour effectuer une visite aux Émirats, souhaitant qu’elle se concrétise bientôt et qu’elle « permette de développer nos relations à tous les niveaux, notamment dans les secteurs cités précédemment ».
Le responsable émirati s’est, par ailleurs, félicité de l’aide apportée par l’Algérie à son pays pour le développement du secteur pétrolier à travers Sonatrach dans le cadre d’une coopération qui remonte au début des années 1970. Selon lui, la nouvelle direction en Algérie permet un nouveau départ dans les relations bilatérales.
« Certes, la région traverse une conjoncture difficile mais les défis qui se posent sont autant d’opportunités à mettre à profit pour un avenir meilleur pour nos deux pays et nos deux peuples », a-t-il estimé.
De son côté, Sabri Boukadoum a précisé que la rencontre a porté sur « la coopération bilatérale dans le volet économique et le domaine de partenariat et d’investissement », en insistant sur certains secteurs intéressant les deux pays, à savoir « l’environnement, l’énergie, l’agriculture saharienne, le tourisme et les industries mécaniques ».
Il a également été convenu de « l’échange d’idées dans plusieurs domaines et d’expériences entre les deux pays en matière d’administration et de gouvernance », en sus de l’examen de dossiers relatifs à la politique internationale. « Parmi les principaux dossiers qui nous intéressent, la situation prévalant actuellement en Libye », a précisé M. Boukadoum.
Mohamed Nassim