Abdelwahid Temmar s’attaque à Tebboune et se montre «allergique» à l’AADL
DIA-16 septembre 2017: Les sorties médiatiques du nouveau ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelwahid Temmar, ne sont pas pour rassurer les souscripteurs aux logements AADL. Dans une de se premières déclarations, il s’était exclamé pour affirmer qu’il n’était pas le ministre de l’ADDL. C’est ce que déclaraient les ministres qui avaient succédé à Abdelmadjid Tebboune, lesquels n’ont pas achevé les programmes AADl et n’ont pas lancé d’autres programmes de cette formule. Il a suffi du retour de Tebboune, pour que les projets AADL soient réactivés et le passif soit assaini, c’est-à-dire la régularisation de la situation des pauvres souscripteurs de 2001-2002.
Aujourd’hui encore, Temmar n’a pas rassuré les souscripteurs au programme AADL. Il s’est contenté de dire que les projets de cette formule ne seront pas versés vers le LPA. Temmar aurait dû rassurer les souscripteurs en les informant du rythme d’avancement des projets ou en avançant des échéances pour la réception de ceux-ci.
Cela confirme l’allergie des ministres ayant succédé à Tebboune à tout ce qui se rapporte à l’AADL, sachant que c’est une formule lancée au temps de Tebboune en 2001 et ayant permis à des cadres moyens de bénéficier de logements à des prix acceptables. On peut considérer aujourd’hui qu’il y a un risque sur la réalisation des projets AADL, alors que l’on ne parle plus de projets futurs !
L’autre élément qui confirme la «détebounisation» du secteur, c’est la réhabilitation de la police de l’urbanisme et de la direction de contrôle de l’urbanisme. Il s’agit toutefois d’une bonne chose car une anarchie s’est installée dans le secteur de l’urbanisme. Le ministre a fait savoir que la direction de contrôle et la police de l’urbanisme ont été dissoutes en 2012 par Tebboune.
Leur réhabilitation permettra de remettre de l’ordre dans le secteur. En l’absence du contrôle de l’Etat, des promoteurs rachètent des villas dans des quartiers résidentiels. Ces villas sont démolies pour ériger à leur place des immeubles d’au moins 10 étages au grand dam des riverains.
A cet effet, plusieurs propriétaires de villas ont été contraints de les vendre à cause de ces promoteurs qui ont le bras long et qui sont intouchables, selon des propriétaires de villas. Ces derniers ont tenté d’arrêter les projets de constructions de ces immeubles au milieu des villas, mais ils ont butté contre des entraves, ce qui dénote que des promoteurs ont usé de leur influence pour empêcher l’arrêt de leurs projets.
Amir Hani