Ould Abbes qualifie Amara Benyounes de «traitre»
DIA-17 juillet 2018: Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes ne rate pas la moindre occasion pour tirer sur le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes. Après l’avoir traité de «aghyoul» (âne en kabyle), Ould Abbes le traite de «traitre» (ghaddar en arabe).
Il en veut à Benyounes qui s’est réuni avant-hier avec le président du Mouvement pour la paix et la société (MSP), Abderezak Makri et le président de Talae El Houriate, Ali Benflis.
«Au FLN nous sommes des nobles et pas des traitres», a lancé Ould Abbes aux chefs de ces trois partis qui, a-t-il commenté, «n’ont rien trouver à faire en cette période estivale, sauf qu’à se réunir». Ould Abbes s’est emporté car ces chefs de partis ont appelé à une «transition démocratique».
En ce sens, il a indiqué que «l’Algérie vit en démocratie, a un président élu par le peuple et des institutions constitutionnelles», estimant que ceux qui appellent à la transition démocratique cherchent «un nouveau concept de la démocratie».
Répondant à ceux qui appellent à l’ingérence de l’institution militaire dans les affaires politiques du pays, il a indiqué que l’Armée nationale populaire qui a, à maintes reprises, refusé de s’ingérer en politique, se dit soucieuse d’accomplir ses missions constitutionnelles dans la sécurisation des frontières et de veiller sur la sécurité du pays. L’Algérie n’est pas une république bananière».
Mohamed Nassim