Les imams sensibilisent les jeunes sur les dangers et le drame de la migration clandestine - DIA
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Les imams sensibilisent les jeunes sur les dangers et le drame de la migration clandestine

DIA-28 décembre 2018: Les imams ont consacré le prêche du vendredi, à travers l’ensemble du territoire national, à la question de la migration clandestine ou ce qui est appelé communément les Haragas. Dans leurs prêches, les imams ont hésité de s’en prendre aux jeunes qui s’aventurent dans des embarcations de fortune pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, au péril de leur vie. Ils ont plutôt tenu un discours conciliant s’en prenant à ce qu’ils qualifient de marchands de rêves et de criminels. Ils s’en sont aussi pris aux réseaux mafieux qui organisent les traversées en mer.
Les imams ont rappelé aux jeunes que ces traversées en mer dans des embarcations de fortune constituent un danger de mort, leur rappelant le drame et le chagrin qu’ils provoquent chez leurs parents, leurs familles, les voisins et les amis. Pour les imams, la religion interdit aux individus de mettre leur vie et celles de leurs enfants en danger.
Les imams ont aussi appelé les autorités du pays à prendre en charge les doléances des jeunes qui émigrent par désespoir. En ce sens, les Pouvoirs publics sont appelés à redoubler d’efforts pour offrir des postes de travail et d’emploi aux jeunes lesquels souffrent de la misère dans leur pays. Ils ont rappelé que ce n’est pas par plaisir mais c’est par dépit et désespoir que ces jeunes quittent l’Algérie.
Le discours des imams corrobore avec celui du coordonnateur du centre opérationnel des migrations au ministère de l’Intérieur, Hassan Kacimi, qui a appelé récemment les Pouvoirs publics à réfléchir et ouvrir d’autres pistes pour traiter la question des haragas.
« Bien que nous ayant criminalisé l’acte, cela n’a pas donné de résultat, alors que la communication n’est pas notre point fort. Nous devons réfléchir et ouvrir d’autres pistes pour traiter cette question « , avait déclaré Kacimi qui avait qualifié le sujet des Harragas de «douloureux».
Amir Hani
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