Convocation du corps électoral : une victoire pour la démocratie et la stabilité de l’Algérie
DIA-18 janvier 2019: La convocation du corps électoral vient mettre un terme à toutes les supputations montées de toutes pièces pour attenter à la stabilité de l’Algérie et à la crédibilité de ses institutions. Les aventuriers et autres apprentis sorciers avaient avancé une multitude de scénarios, annonçant ou justifiant un éventuel report de l’élection présidentielle du mois d’avril prochain ou encore le prolongement de l’actuel mandat du Président Abdelaziz Bouteflika.
Avec la convocation du corps électoral par le président de la République pour l’organisation de l’élection présidentielle le 18 avril prochain, les maîtres chanteurs auront essuyé un revers, eux qui tentaient de semer le doute et le discrédit en Algérie.
Le report de l’élection présidentielle signifierait une atteinte à la démocratie et aux institutions du pays. Ce serait aussi une remise en cause de tout ce qui a été entrepris et de tous les acquis dont l’Algérien peut s’enorgueillir. Il faut relever qu’un des défis que s’était fixé le président de la République en 1999, c’est de stabiliser les institutions de la République et surtout respecter les échéances électorales.
Force est de reconnaître que depuis 1999, aucun rendez-vous électoral n’a été reporté. Les instances transitoires comme l’ex-Conseil national transitoire (CNT) a été dissout pour céder la place à une Assemblée populaire nationale et un Conseil de la nation élus.
En ce sens, il faut s’attendre à ce que ceux qui entretenaient l’illusion de voir la présidentielle de 2019 reportée, s’emploient à inventer d’autres scénarios afin de parasiter le processus de démocratisation en Algérie.
Amir Hani