DIA-24 juillet 2020: La situation sanitaire en Algérie s’aggrave de jour en jour avec une hausse terrifiante des nouveaux cas atteints de Coronavirus. Cette hausse signifie que les hôpitaux et les centres de santé sont assiégés par les personnes atteintes du Covid-19.
Au CHU Mustapha-Pacha, c’est la débandade pour ainsi dire. Les patients viennent de partout et le personnel médical ne sait plus où donner de la tête. Plusieurs médecins ont demandé à partir en congé car ils n’en peuvent plus, disent-ils.
Le CHU Mustapha-Pacha est situé dans la circonscription de Sid-M’hamed, considérée comme un foyer de propagation du Covid-19, ce qui explique le nombre de patients qui se rendent quotidiennement à cet hôpital.
En ce sens, le marché communal Ferhat-Boussaad (ex-Meissonier) relevant de la commune de Sidi M’hamed (Alger), sera fermé à parti de demain samedi.
« Suite à une sortie sur le terrain effectuée par la commission chargée du contrôle et de la répression au niveau de la circonscription de Sidi M’hamed en vue de s’enquérir de l’application des mesures de prévention décrétées par l’instruction du gouvernement relative à la lutte contre la propagation du nouveau Coronavirus, il a été décidé de la fermeture du marché communal Ferhat Boussaad (ex-Meissonier) à compter du samedi 25 juillet 2020 », est-il écrit sur la page Facebook de la wilaya d’Alger.
Le dernier bilan sur la propagation de la pandémie fait état de 675 nouveaux cas confirmés, 324 guérisons et 12 décès durant les dernières 24 heures. Le total des cas confirmés s’élève ainsi à 26.159, soit 1,5 cas pour 100.000 habitants lors des dernières 24 heures, et celui des décès à 1.136 cas, alors que le nombre des patients guéris est passé à 17.693.
Il faut donc s’attendre à une aggravation de la situation compte tenu du nombre croissant des nouveaux cas. Les spécialistes de la Santé avaient mis en garde contre les mesures de dé-confinement et le relâchement observé chez les citoyens suite au discours rassurant prôné par les politiques. Ils ont aussi mis en garde contre la fetwa autorisant le sacrifice de l’Aid el Adha, sachant que la situation pandémique en Algérie a commencé à s’aggraver après la première décision de dé-confinement, prise lors de la première semaine du mois de Ramadha. Cela a été suivi par le relâchement durant l’Aid el Fitr.
Aujourd’hui, on se retrouve devant une situation « de plus en plus ingérable », selon les spécialistes de la santé. Il ne reste qu’à s’en remettre à Dieu et prier pour que cette pandémie s’estompe dans la mesure où le ministre de la Santé en personne avait avoué que le système de santé en Algérie est obsolète en Algérie. Il ne reste qu’à prier Dieu…
Amir Hani