DIA-10 février 2021: La mort tragique de l’étudiante Nacera Bekouche, victime d’un incendie à l’intérieur d’une chambre à cité universitaire à Ouled Fayet (Alger), a amené le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdelbaki Benziane à limoger le directeur général de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), Bachir Derouas, précisant que la gestion des affaires de l’Office a été confiée à une commission provisoire.
Cette décision intervient après le décès de l’étudiante Nacéra Bekkouche, dans la cité universitaire de Ouled Fayet 2 pour filles, suite à un incendie provoqué par une bouteille de gaz et un court-circuit au niveau de la chambre universitaire de la défunte.
Cités universitaires: l’accès désormais interdit à toute personne non résidente
Par ailleurs, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a instruit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l’effet de « prendre des mesures urgentes de réhabilitation à l’espace des cités universitaires qui connaissent un état de dégradation des immeubles et des équipements d’une part et de sécuriser d’autre part les infrastructures d’hébergement, en interdisant notamment l’accès à toute personne non résidente au niveau de ces cités », a indiqué un communiqué des services du Premier ministre ayant sanctionné la réunion du Gouvernement.
Djerad a également recommandé de « prendre les mesures nécessaires relatives à l’amélioration de la qualité des prestations liées à la restauration et au transport des étudiants intra et inter-wilayas, et de veiller à l’hygiène et au cadre de vie des cités universitaires et des pavillons », en rappelant les orientations du Président de la République Abdelmadjid Tebboune relatives à la nécessité d’une prise en charge adéquate des conditions d’études, d’hébergement, de restauration et de transport des étudiants.
Intervenant lors de cette réunion du gouvernement, le ministre de l’Enseignement supérieur a présenté les actions engagées par son secteur dans le cadre de « l’amélioration des conditions d’hébergement, de restauration et de transport des étudiants », tout en indiquant les mesures préventives prises au sein des universités et des cités universitaires dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.
Ainsi, il a fallu qu’une étudiante meure pour que les responsables réagissent alors que les résidences universitaires connaissent une dégradation alarmante à tous les niveaux. Le ministère de l’Enseignement supérieur ainsi que la direction des œuvres universitaires portent une grande responsabilité dans cette situation qui dure depuis des décennies. Les étudiants vivent dans la misère, alors que des budgets colossaux sont alloués par l’Etat aux œuvres universitaires.
Amir Hani
Mellah hocine
L’univerversite , en général , est devenue la dernière roue de la charrette. Les cités universitaires sont un ensemble de lieux où tous les fléaux sociaux se développent ajoutés à une degradation des conditions de vie et d’évolution des étudiants. Il est grand temps de sous-traiter toutes ces cités aux privés qui seront les mieux placés à gérer convenablement. Tout l’argent de cette sous traitante et l’argent accordé pour là gestion de ces cités peut être reparti aux étudiants sous forme de bourses plus conséquente. L’étudiant se chargera de payer un repas correct et une chambre plus accueillante. Si une bourse de 18000 à 20000 DA / mois est accordé aux étudiants , les prestations seront de meilleur qualité.
Mellah hocine
A la vue de ce portail , on comprend aisément que la cité universitaire est comme une prison ou encore un asile . Dramatique tout ce qui se passe à l’intérieur.