Augmentation du débit de l’internet fixe à 10 mégas en l’absence de la généralisation de la fibre optique
DIA-26 juin 2021: Le Groupe public Algérie Télécom (AT) a annoncé l’entame des essais techniques pour l’augmentation du débit Internet minimum qui va passer de 4 mégabits par seconde (Mbps) à 10 Mbps, sans qu’il y ait une augmentation des tarifs.
Une bonne nouvelle certes, mais il faut savoir que l’augmentation du débit ne pourra pas être ressentie par l’abonné tant que la fibre optique n’est pas généralisée. Autrement dit, les abonnés qui ne disposent pas de modem liés à la fibre optique continueront de souffrir de la baisse du débit. Il faut savoir que les efforts fournis par Algérie Telecom en matière de pose de fibre optique, deviennent nuls pour ainsi dire du moment que le dernier kilomètre est toujours en cuivre.
Et c’est le cuivre qui provoque la baisse du débit d’où la nécessité de raccorder les abonnés à la fibre optique 100% et d’éliminer totalement le cuivre.
Pour le moment, le cuivre qui est utilisé dans les derniers mètres reliant l’abonné au central d’Algérie Telecom provoque la baisse du débit.
En attendant la généralisation de la fibre optique, l’opération de tests techniques a été entamée dans la soirée du jeudi 24 juin 2021 et concerne dans une première étape, les abonnés résidentiels Idoom ADSL et Idoom Fibre dans les wilayas d’Alger, Blida, Chlef, Oran et Tlemcen. Cette opération sera graduellement étendue à toutes les wilayas.
Amel Bouchaib
Mellah hocine
Un partenaire très développé et fiable dans le domaine , un partenaire qui doit être consulté dans le développement de cette technologie, c’est la Russie , oui la Russie .Aussi étonnant que ce la puisse paraître , la fibre optique continue de progresser dans le monde, mais l’Europe de l’Ouest compte toujours moins d’abonnés que la Russie et l’Ukraine réunies en raison de la bonne qualité de son réseau ADSL,
L’investissement dans les infrastructures du numérique (hardware) est aujourd’hui un enjeu de puissance sur la scène internationale. Les politiques industrielles de la Russie comme de la Chine illustrent bien ce constat. En Russie, d’importants financements ont été alloués depuis 2015 à la construction de méga data centers en Sibérie, qui viendront à terme compléter l’arsenal de centres plus modestes existants, souvent localisés près des agglomérations le long de la dorsale internet qui traverse le pays de Saint-Pétersbourg à Vladivostok en suivant le tracé du Transsibérien . Ces investissements font suite à une loi adoptée par la Douma( équivalent de notre APN) en juillet 2014 et entrée en vigueur le 1er janvier 2016, qui oblige les entreprises du numérique, quelle que soit leur nationalité, à stocker sur le territoire russe toute donnée concernant les citoyens de la Fédération.
Cette loi illustre la vision stato-centrée et territorialisée que la Russie a du numérique et de la notion de souveraineté numérique. Encore mieux ,en février 2019, un projet de loi « sur l’isolement du segment russe de l’Internet » a été adopté en Russie. Le pays avait déclaré son intention de se déconnecter temporairement du réseau Internet mondial.Depuis, les autorités ont précisé que le test ne visait pas à couper le cordon ombilical avec l’internet. La nouvelle loi « vise à garantir la survie d’Internet en cas d’éventuelles cyberactions agressives contre notre pays », a indiqué le porte-parole du Kremlin. Ce test ne se fera peut-être jamais. Il témoigne, en tous les cas, de la volonté de la Russie de limiter sa dépendance technologique et de restreindre sa surface d’attaque.
Un grand pays dans tous les domaines .