Djezzy: vers un nouveau partenariat FNI-VEON
DIA-14 mai 2022: Dans le cadre de la mise en œuvre du processus du désormais fameux « put option » (vente règlementée des actions de VEON au FNI), lancé en juillet 2021, les deux actionnaires principaux de Djezzy (le Fonds National d’Investissements et le groupe VEON) sont engagés dans d’importantes discussions sur l’avenir de la société et de leur partenariat.
Le gouvernement algérien a demandé au groupe Veon de continuer de gérer la société dans le cadre d’un nouveau partenariat qui devra prendre la forme d’un pacte de gestion qui sera discuté entre les deux parties.
Le gouvernement algérien veut garantir la stabilité de l’opérateur de téléphonie et le développement de sa performance et par delà de l’ensemble du secteur des télécommunications et du numérique en Algérie jusqu’à l’arrivée éventuelle d’un possible nouveau partenaire. Mais nous n’en sommes pas encore là.
L’élaboration d’un nouveau pacte de gestion entre l’Etat et Veon, à la place du pacte d’actionnaires, permettra la continuité d’un management et d’un système de fonctionnement et de gouvernance d’entreprise aux normes internationales. Si le rôle du FNI est d’être un moteur de la croissance de l’économie algérienne à travers ses investissements en tant que fonds souverain, il n’est en effet pas son rôle de manager des grandes entreprises industrielles mais plutôt d’en garantir leur essor vertueux. Et c’est d’ailleurs ce qu’il fait depuis de nombreuses années, tous secteurs confondus (bâtiment, construction, infrastructures, télécom, assurances, automobile, institutions financières,…). Le FNI connait son champ de compétence et son métier et tel que le feraient d’autres fonds souverains compétents, confiera son outil de production industriel aux acteurs compétents en la matière également. Il en va de l’intérêt suprême de l’Etat, du pays.
Mais, certaines parties liées notamment au passé, et bien infiltrées, tentent de saborder machiavéliquement ce processus d’établissement de nouveaux partenariats afin de ternir l’image de l’Algérie à l’international dans le but faire fuir les investisseurs étrangers tout simplement pour s’emparer des trésors locaux et jouer aux nouveaux Nababs.
Contrairement à d’autres multinationales opportunistes qui font tout pour fuir, il semble que Veon veuille rester en Algérie et continuer de participer au développement du secteur et de l’économie sous une nouvelle forme de partenariat avec l’Etat Algérien. Ceux qui tentent de s’y opposer actuellement en sous-entendant des menaces fantômes, agitant des chimères de mauvais augure, s’inscrivent dans leur logique habituelle de prédation en vue de s’accaparer les richesses et la position de l’une des entreprises les plus performantes de notre pays, de notre économie, qui ne présente aucune dette et qui dispose d’une trésorerie de plusieurs dizaines de milliards de dinars. Véritable poumon de croissance, ce nouveau pacte de gestion de l’entreprise en Algérie bien identifié par le FNI est une démonstration qu’il est actuellement possible d’attirer les investisseurs en Algérie pourvu qu’ils veulent bien en jouer le jeu. Quelle belle leçon pour tous ceux qui rampent sur les champs des lamentations accusatrices vis à vis de l’Algérie pour justifier en réalité leur manque de compétence cachant l’appétit sournois des profits faciles. A suivre …