Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du Congrès, qui s’est déroulé en présence du chef du bureau politique du Mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh et de nombre de dirigeants de partis politiques algériens et étrangers, le président du MSP, Abderrezak Makri, a affirmé que les efforts consentis par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, étaient importants pour le développement économique, ajoutant que ces « efforts exigent le soutien de tout un chacun ».

Concernant la cause palestinienne, M. Makri a rappelé la position algérienne de soutien à cette cause centrale, précisant que ce soutien a valu à l’Algérie d’occuper « une place de choix auprès des peuples arabes ».

Pour sa part, l’invité du MPS, Ismaïl Haniyeh, et après avoir salué le rôle de l’Algérie pour faire entendre la voix du peuple palestinien et défendre son droit confisqué, a déclaré que « l’Algérie est en tête des pays arabes et musulmans qui refusent toute normalisation avec l’ennemi sioniste ».

Selon certaines sources, c’est Abdelmadjid Menasra qui pourrait succéder à Makri. Fin janvier, l’ancien ministre de l’Industrie et de la Restructuration dans le gouvernement d’Ahmed Benbitour (décembre 2019-août 2020) a annoncé son intention de briguer la présidence du parti sur sa page Facebook, affirmant avoir « répondu aux sollicitations de militants et de cadres qui l’ont appelé à prendre la direction du parti ».

Menasra, avait pourtant quitté pendant huit ans le MSP pour créer, en 2012, un nouveau parti islamiste, le Mouvement pour la prédication et le changement. En 2017, après de nombreuses tractations, il rentre au bercail et fusionne sa formation avec le MSP, qu’il réintègre, sous la direction d’Abderrazak Makri. Pour certains, le congrès, n’est qu’une formalité.

Amir Hani