Le dérapage raciste du ministre français de l'intérieur Retailleau sur les supporters parisiens - DIA
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Le dérapage raciste du ministre français de l’intérieur Retailleau sur les supporters parisiens

DIA-01 juin 2025: Une nouvelle fois le très controversé ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau fait polémique. Ce dernier s’est une nouvelle fois illustré maladroitement dans un message publié sur X (ex-Twitter), il a opposé les « vrais supporters » — passionnés par le match — à une minorité qu’il qualifie de « barbares », venus selon lui uniquement pour semer le désordre dans les rues de la capitale.

Retailleau évoque des scènes de délinquance et de provocation envers les forces de l’ordre, qu’il juge inacceptables. Il appelle à une réponse « avec vigueur » de la part des forces de sécurité intérieure face à ce qu’il considère comme des « exactions ».

Rien de bien étonnant pour qui se rappelle que Bruno Retailleau affectionne les mots puisés dans le vocabulaire de l’extrême droite identitaire et que l’intéressé a l’habitude d’animaliser certains de ses concitoyens en pointant régulièrement « l’ensauvagement » de la société. Sans surprise, l’expression utilisée par le ministre de l’Intérieur a fait bondir la gauche. « Ce tweet est indigne d’un ministre de l’intérieur républicain. Il faut refuser la violence de ceux qui voudraient gâcher la fête, mais pourquoi utiliser ce vocabulaire : “barbare”, “sauvage”, c’est-à-dire : étranger et quasi animal ? », a déploré le député NFP de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.

« On peut avoir des désaccords politiques mais le mot barbare n’a rien à faire dans la bouche du ministre de l’intérieur. Bruno Retailleau confirme ce soir qu’il est un ministre de l’intérieur raciste », renchérit son collègue LFI Thomas Portes. Des attaques auxquelles la porte-parole des Républicains, Agnès Evren, a tenu à répliquer. « On ne peut même plus qualifier des casseurs de barbares sans se faire traiter de raciste par LFI ! », dénonce-t-elle, niant toute intention raciste chez Bruno Retailleau (qui avait pourtant pointé les « origines ethniques » des casseurs lors des émeutes de 2023 et blanchi l’ex-député RN Grégoire de Fournas après ses propos tenus dans l’hémicycle à l’encontre du député LFI Carlos Martens Bilongo).

Le RN et le « fiasco » Retailleau

Une sortie polémique parmi d’autres pour le ministre de l’Intérieur mais qui, cette fois, lui vaut également l’hostilité de l’extrême droite. Car pour le Rassemblement national en effet, il revient au premier flic de France de mettre ces « barbares » hors d’état de nuire. D’autant plus si le ministre de l’Intérieur se targue de mettre des mots durs sur ses constats. « Le risque sécuritaire de cette soirée a été manifestement sous-estimé, et le dispositif sous-dimensionné. Paris est livrée aux émeutiers. Bruno Retailleau évoque des “barbares” dans les rues de Paris : nous avons ce soir la démonstration supplémentaire que les mots, même durs, ne remplaceront jamais l’action. Il devra s’expliquer sur ce fiasco », a taclé Jordan Bardella.

« Vivement que Bruno Retailleau devienne ministre de l’intérieur », a ironisé le vice-président du RN Steeve Briois. « Que fait Bruno Retailleau à part parler ? », interroge la députée lepéniste Béatrice Roullaud.

Amel Bouchaib 

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