DIA-27 septembre 2025: Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’établissement d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec El-Qods pour capitale est inéluctable, soulignant que le soutien de l’Algérie à cette cause est fondé, dès le début, sur cette base.
Evoquant les victoires et nouveaux acquis réalisés par la diplomatie algérienne, notamment en faveur de la cause palestinienne, depuis l’entame du mandat de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, lors de son entrevue périodique avec les médias diffusée vendredi sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a souligné que « le soutien de l’Algérie à la cause palestinienne était fondé, dès le début, sur l’établissement d’un Etat palestinien, chose que j’ai soutenue personnellement à l’ONU et dans plusieurs rencontres internationales et même lors de mes visites officielles ».
« Il n’existe pas de solutions à cette question autres que celle fondée sur l’établissement d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec El-Qods echarif pour capitale et l’illusion du « Grand Israël » relève de l’absurde », a-t-il martelé.
Il a rappelé dans ce contexte, que le Sommet arabe tenu en Algérie en 2022 « était basé sur ce même principe et sur la réorganisation des rangs palestiniens pour sortir avec une Organisation de libération de la Palestine (OLP) forte, en tant que seul représentant légitime des Palestiniens, ajoutant: « nous avons introduit la cause palestinienne à l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, 143 Etats ayant voté l’année dernière en faveur de l’admission de l’Etat de Palestine en tant qu’Etat de plein droit et membre à part entière de l’ONU, des voix neutralisées par un véto qui est utilisé jusqu’à ce jour ».
Répondant à une question concernant la possibilité pour l’Algérie d’obtenir un jour la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, le président de la République a déclaré que « ce n’est pas impossible, que ce soit pour l’Algérie, le Nigéria, l’Afrique du Sud ou l’Egypte, pays frère », réaffirmant « la nécessité de réorganiser les Nations unies afin que l’Afrique dispose d’au moins 10 sièges au Conseil de sécurité, dont trois (3) permanents ». A ce propos, il a rappelé que l’Algérie a été élue au Conseil de sécurité pour la 4e fois, ce qui ne s’est pas produit pour aucun autre pays.
Le président de la République a également évoqué les relations de l’Algérie avec son environnement régional, notamment avec la Mauritanie et la Tunisie, qu’il a qualifiées de solides, affirmant que l’Algérie poursuit ses efforts pour aider ses frères en Mauritanie, notamment à travers la reconstruction de certaines structures sanitaires et non sanitaires, au mieux des intérêts des deux peuples.
Les relations entre l’Algérie et la Tunisie, pays frère, sont « fortes et solides », a affirmé le président de la République, estimant que tout ce qui se dit sur ces relations n’est que « chahut ».
A une question sur l’espoir de voir l’Afrique se débarrasser des conspirations et des ingérences étrangères, le président de la République a précisé que « les choses sont entre les mains des Africains eux-mêmes. Ils ont le choix soit de s’orienter vers le développement de leurs pays ou bien vers la guerre », estimant que « quiconque veut aider l’Afrique doit le faire en aidant ses enfants à trouver un emploi et par l’investissement et non pas par les armes destructrices », a-t-il martelé.
Concernant l’agression sioniste récente contre le Qatar, le président de la République a réitéré sa condamnation de cet acte, le qualifiant d’ »attaque contre la nation arabo-musulmane tout entière et de crime envers ce pays ».