A un mois et demi du Ramadhan, les spéculateurs décident d’augmenter les prix des fruits et légumes
DIA-08 Février 2020: Les spéculateurs reviennent en force et défient les Pouvoirs publics en décidant d’augmenter, à leur guise, les prix des fruits et légumes. Ces spéculateurs et parasites qui semblent agir dans l’impunité, ont bien planifié leur coup pour augmenter les prix dès à présent pour les revoir davantage à la hausse au mois de Ramadhan.
Un plan machiavélique de la part de ces spéculateurs, à un mois et demi du mois sacré. En ce sens, les prix de la pomme de terre et de la tomate sont repartis à la hausse. La pomme de terre est proposée à 90 DA le kg et son prix devrait doubler d’ici le mois de Ramadhan. Il en est de même pour la tomate dont les prix sont repartis à la hausse et ont atteint les 170 DA, alors que la banane est devenu inaccessible. Les prix de ce fruit ne cessent pas d’augmenter et sont passer brusquement de 380 DA à 500 DA. Les spéculateurs envisagent de maintenir cette hausse des prix. La pomme de terre devrait être écoulée à 140 DA, la tomate à plus de 200 DA, alors que la banane devrait battre le record pour atteindre les 1000 DA le Kg, selon les objectifs des spéculateurs.
Il est curieux de voir ces spéculateurs sévir alors l’on croyait qu’ils seront combattus à la faveur de la promulgation de la loi contre la spéculation illicite. Une loi qui prévoit des peines d’emprisonnement allant de 3 à 30 ans de prison et des amendes financières pouvant atteindre les deux millions de dinars. Cela ne semble pas effrayer les spéculateurs qui agissent sans qu’ils ne soient inquiétés surtout que les ministères du Commerce et de l’Agriculteurs sont, comme à l’accoutumée, aux abonnés absents.
Amir Hani
Mellah hocine
L’État est absent ou inexistant face à tous ces vautours qui agissent à leur guise . Pourtant l’Algérie dispose d’un effectif impressionnant d’agents de sécurité ( police et gendarmerie ) qui peuvent intervenir partout , à condition que les responsables politiques leur adressent des notes d’application . C’est juste cette entorse qui manque pour que les services de sécurité agissent dans ce sens.
De plus l’érosion du Dinars qui n’en finit pas posé ce problème d’agmentation de prix .
Pourtant , il y a de cela quatre décennies l’Algérie disposait d’un circuit de commercialisation des fruits et légumes qui est régit par la mercuriale au niveau des halles et autres marchés de gros. On a perdu tout sens de responsabilité et de gestion.